Uzaje (Neuilly-sur-Marne) ouvre un centre de lavage à Avignon
La société francilienne Uzaje s’implante dans le Sud de la France. Le spécialiste du réemploi (restauration scolaire, commerciale, food delivery, traiteur…) inaugurera le 10 février prochain son nouveau centre de lavage au sein du Marché d’intérêt national (Min) d’Avignon – un centre pour lequel elle a dépensé 750 000 euros. En trois ans, Uzaje a investi un million d’euros dans la R&D, mettant au point deux machines uniques : la laveuse de contenants (4 500 unités/heure) et la laveuse de bouteilles (3 000 unités/heure). La start-up favorise ainsi le réemploi, la réutilisation des contenants alimentaires (en inox, plastique ou en verre), et la suppression des emballages à usage unique. En 2021, dans son premier centre de lavage, à Neuilly-sur-Marne, la start-up a lavé 370 000 contenants, évitant l’usage de 71 tonnes d’emballages éphémères. Uzaje veut répondre tout de suite aux besoins des acteurs privés et publics concernant l’urgence législative (lois AGEC et Egalim). Depuis un mois, le réemploi est en effet obligatoire dans le portage à domicile, et il le deviendra en 2023 dans le secteur de la restauration sur place.
Au Min d’Avignon, une dizaine de professionnels travaillent sur site depuis le 3 janvier. D’ici 2027, le centre emploiera une quarantaine de salariés, « dont 50% seront issus de l’insertion », nous indique mercredi 26 janvier François Satin, directeur commercial de la société. Une personne est d’ailleurs actuellement en contrat de SIAE (structure d’insertion pour l’activité économique). Uzaje souhaite toucher toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis son centre avignonnais. La jeune entreprise a signé ses premiers contrats dans le Sud en remportant deux appels d’offres. L’un avec un acteur public, la Ville d’Avignon, et l’autre avec un privé, Terres de cuisine. Uzaje vient de boucler début janvier une levée de fonds à quatre millions d’euros auprès de trois investisseurs d’envergure (Banque des territoires, France Active, Investir&+). La société affichait en 2020 un chiffre d’affaires de 500 000 euros, et vise 40 millions d’ici cinq ans. Uzaje projette d’ouvrir rapidement d’autres centres à Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Strasbourg ou encore Toulouse.
Coffres de mouillages : la Région Sud et l’État annoncent un plan à 7 millions
La ministre de la Mer, Annick Girardin, et le président de la Région Sud, Renaud Muselier, ont annoncé conjointement mercredi 26 janvier à l’Hôtel de Région la mise en place de 12 coffres de mouillages sur le littoral de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour cet été, et 20 coffres d’ici la fin de l’année 2022. Ces dispositifs ont pour objectif de réduire l’impact des ancres des navires de plaisance sur les herbiers de posidonie. Les aides régionales, adossées au plan tourisme national « Destination France 2030 » dédieront sept millions d’euros étalés sur trois ans à ce projet : quatre millions de l’État, et trois millions de la Région Sud. Par ailleurs, la Région annonce la création d’un nouvel outil ; le parlement de la mer. « Un lieu d’expression des besoins du monde maritime et de concertation », renseigne la collectivité régionale dans un communiqué.
Le restaurant solidaire La République (2e) ouvre ses portes au public mardi 1er février
Fermé depuis quatre ans, l’ancien Café parisien, place Sadi-Carnot (2e), devient La République. Un restaurant solidaire de 800 m² (1200 m² à terme), et de 124 couverts, au fonctionnement inédit. L’établissement proposera chaque midi à des personnes en situation d’exclusion ou de précarité de profiter d’une expérience semi-gastronomique dans un cadre luxueux… pour seulement un euro. Ces bénéficiaires dans le besoin doivent obligatoirement être inscrit auprès des associations partenaires du restaurant La République. L’offre ne vaut pour le moment que pour le déjeuner, mais devrait être étendue en mars au dîner, voire au petit-déjeuner. « Nous ne sommes pas une cantine solidaire, nous sommes un restaurant », indique le chef étoilé Sébastien Richard.
Car dans le même temps, des clients “standards” viendront aussi se restaurer. Le prix d’un menu – cuisine méditerranéenne et produits locaux – avoisine les 30 euros, avec un tarif réduit pour les enfants. « Il sera impossible de distinguer qui est bénéficiaire et qui ne l’est pas », assure Sébastien Richard. Le lieu sera animé à travers des ateliers en tous genres par plus de 250 personnalités bénévoles et une quarantaine de chefs. Côté financements, la République est soutenue par l’association « La petite Lili », par des fondations d’entreprise (notamment CMA CGM), par des mécènes, par France Relance et par les collectivités locales. Le restaurant emploie 22 salariés, dont 12 issus de l’insertion. Prévue le 28 janvier, l’ouverture au public est finalement décalée au mardi 1er février, avant une inauguration le 7 février.
Autopartage : Shaary débarque à Marseille avec une flotte de 50 véhicules électriques
Shaary débarque à Marseille avec une flotte de 50 voiturettes électriques (bridés à 45km/h) et propose, en partenariat avec la Ville et la Métropole Aix-Marseille Provence, un service d’autopartage intra-urbain en libre service. Ces engins, accessibles à partir de 21 ans et au moins deux ans de permis, n’émettent aucune pollution atmosphérique ni sonore. La flotte est disponible 24h/24 et 7j/7 dans le centre-ville de Marseille. Les utilisateurs n’ont pas à se préoccuper du paiement du stationnement, de l’entretien, de la recharge du véhicule, ni du coût de l’énergie : « tout est compris dans le service Shaary »,- explique l’opérateur. Malgré son micro gabarit, la voiturette Shaary dispose d’un coffre de 300 L. Le service développé par la société lyonnaise Wesk se présente comme une alternative aux transports en commun. Côté tarifs, comptez d’abord 1,50 euro le déverrouillage de l’engin. Ensuite, c’est 32 centimes à la minute. Il est également possible de louer le véhicule à l’heure (15 euros), ou même à la journée (45 euros). N’oubliez pas de télécharger l’application pour déverrouiller l’engin !
Paris 2024 : rencontre sportive entre la Team Cepac et les élèves de l’École des XV
La Vaisse d’épargne Cepac organisait mercredi 26 janvier au complexe sportif Jean Bouin (8e) une rencontre entre les élèves de l’école des XV, une association qui lutte contre le décrochage scolaire dans les quartiers défavorisés de Marseille, et deux sportifs de la Team Cepac JO2024 : les nageurs Théo Bussière et Mehdy Metella. L’échange a été organisé dans le cadre de la semaine olympique et paralympique – du 24 au 29 janvier. Les deux champions français, qui s’entraînent quotidiennement au Cercle des nageurs de Marseille (CNM), ont partagé leur expérience de sportif de haut niveau. Ils ont également donné des conseils aux jeunes en répondant à plusieurs de leurs questions. La rencontre s’est achevée par un quiz sur l’histoire des Jeux. Des épreuves de voile et de football auront lieu à Marseille dans le cadre des JO 2024.