Le festival « Des mots, des étoiles » dans son écrin de Silvain pour deux soirs



D’abord le nom. On ne dit plus « A la Belle Etoile », mais « Des Mots, des Etoiles », nouveau nom de baptême décidé pour des questions de droit. Un sujet finalement anecdotique; le festival du théâtre Silvain demeure sous la houlette de l’association des Amis du théâtre Silvain, présidée par Dario Mougel, et revient pour sa 4ème édition avec deux soirées très prometteuses lundi 4 juillet et mardi 5 juillet.

Francis Huster sur scène pour présenter sa mise en scène

Lundi 4 juillet, c’est une “Une folie” de Sacha Guitry, mise en scène par Francis Huster qui devrait ravir un public éclectique, attiré à la fois par la qualité des auteurs mais aussi de la distribution. Avec Lola Dewaere (la fille de), Manuel Gélin (le fils de), Olivier Lejeune (bien connu des amateurs de théâtre), Marianne Giraud et Odile Cohen. « Cette pièce est plutôt légère et drôle. Ecrite par Guitry c’est la garantie d’un excellent texte. La mise en scène de Francis Huster, [le parrain du Festival, NDLR] est très moderne. Nous aurons la chance d’avoir Francis Huster qui viendra faire une présentation de son travail avant la pièce » explique Marianne Callebout la directrice artistique du festival « Des mots, des étoiles.»


Flaubert revisité avec « tendresse et mordant »



“L’orgie permanente d’après la correspondance de Gustave Flaubert” sera jouée mardi 5 juillet. Le seul moyen de supporter l’existence, c’est de s’étourdir dans la littérature comme dans une orgie perpétuelle explique Flaubert. Cette pièce, avec Jacques Weber et Philippe Dupont est une « interprétation truculente de Flaubert avec tendresse et mordant » souligne Marianne Callebout. « L’illustre Gustave Flaubert, dans un coup de sang tonique, dénonce la médiocrité de la société, pourfend le conformisme, revendique sa conception de l’amour. Gustave critique, se gausse, provoque, vocifère, rit, danse… Jacques Weber nous fait ainsi partager un arc-en-ciel d’émotions qui permet de dessiner les contours de cette personnalité incontournable du XIXe siècle. » On y va ! 


Liens utiles
> Le site officiel desmotsdesetoiles.fr et la page facebook 
> Notre reportage lors de l’édition 2015


Pratique :
> Horaires 21h30 les deux soirs. “Une folie” en cours (25 euros), “L’orgie perpétuelle” 20€ placement libre.

UNE FOLIE
Le casting. De Sacha Guitry, Avec Lola Dewaere, Olivier Lejeune, Manuel Gélin, Marianne Giraud, Odile Cohen. Durée : 1h40
Mise en scène de Francis Huster. La pièce sera exceptionnellement précédée d’une présentation de Francis Huster sur sa mise en scène et Sacha Guitry. 
Le pitch
 : «  Le docteur Flache, célèbre psychiatre, est sur le point de quitter Paris pour prendre sa retraite dans le midi, laissant ses patients, son joli petit pavillon du XVIIIème et son infirmière… Mais c’est sans compter sur l’irruption soudaine de Jean-Louis, puis de la charmante Missia dans son bureau : chacun lui demandant d’examiner son conjoint, qu’il croit devenu fou… En 1934, le divorce est un sujet encore très délicat ; avec «Une Folie» Sacha Guitry, en véritable visionnaire, brise ce tabou avec humour et finesse… Guitry est connu pour ses pièces originales pleines d’humour ainsi que pour la qualité de son écriture. Les dialogues dans “Une folie” sont recherchés et intelligents, tout comme les réflexions sur le mariage et le divorce sont innovantes. Le tout, remis au goût du jour grâce à une mise en scène moderne de Francis Huster. »


L’ORGIE PERPETUELLE 


Le casting. D’après la correspondance de Gustave Flaubert. Avec Jacques Weber et Philippe Dupont. Mise en scène Christine Weber. Durée : 1h30.


Le pitch : « Interprétation truculente de Flaubert avec tendresse et mordant. L’illustre Gustave Flaubert, dans un coup de sang tonique, dénonce la médiocrité de la société, pourfend le conformisme, revendique sa conception de l’amour. Gustave, retiré en sa demeure, invective en prenant à témoin son domestique, Eugène, sur ses amours contrariés. Louise l’a quitté contre toute attente. Le personnage, bouffi d’orgueil et rempli de fatuité, ne peut admettre les choses telles qu’elles s’imposent à lui. Discourant avec esprit sur les relations amoureuses des hommes et des femmes, Gustave, outrancier, nous fait sourire par la finesse de ses propos. Des mots qui font mouche et qui soulignent le remarquable travail d’adaptation d’Arnaud Bédouet transformant ainsi cette correspondance épistolaire en un beau moment de théâtre. Gustave critique, se gausse, provoque, vocifère, rit, danse… Jacques Weber nous fait ainsi partager un arc-en-ciel d’émotions qui permet de dessiner les contours de cette personnalité incontournable du XIXe siècle. Tous les sujets à caractère philosophique sont abordés dans cette pièce : la vie, l’amour, la mort, le sexe, le métier d’écrivain et ses contemporains. A bien des égards ce texte, qui brille par sa qualité littéraire et dont son actualité traverse les époques, est magnifié par le talent de Jacques Weber. Un moment de théâtre à ne pas rater ! » (Source Festival Des mots, des étoiles.