Alors que le monde du voyage est désormais dominé par les géants du numérique comme Airbnb et Booking.com, le transport des marchandises fonctionne encore par échanges de mail, voire par fax, entre les importateurs-exportateurs et les transitaires. Après un passage chez CMA CGM et le groupe Ziegler, Ali Messoudi, 27 ans, veut révolutionner le secteur en lançant la première plateforme numérique d’organisation du transport de marchandises.
Comparer les offres des transitaires en quelques clics
En juillet 2018, il a crée la société Transpare et s’est installé à Zebox, l’accélérateur de startups de la CMA CGM. Son application met les entreprises d’import-export en relation avec les transitaires pour trouver la meilleure offre d’acheminement de leurs marchandises. Il suffit de remplir un formulaire complet pour définir son besoin et les prestataires proposent alors leurs services sur la plateforme. « On leur permet de comparer en quelques clics les offres de plusieurs transitaires », explique Ali Messoudi. Transpare espère rapidement créer une véritable communauté qui échangera les bonnes pratiques et ses avis sur les différents transitaires. « On est dans l’économie des étoiles, avance le jeune patron. On regarde les avis et les commentaires des autres clients avant d’acheter un produit. Ce sera la même chose pour le transport des marchandises », estime-t-il.
La V1 officiellement présentée au SITL 2019
En six mois d’activité, il compte déjà une trentaine d’utilisateurs et a réalisé 300 000 euros de chiffre d’affaires pour une dizaine de salariés. Pourtant, sa plateforme digitale est loin d’être terminée. Transpare travaille en permanence sur de nouvelles fonctionnalités et présentera la V1 de son outil à l’occasion de la semaine de l’innovation transport et logistique (SITL) qui se tiendra fin mars à Paris. La jeune pousse marseillaise a été sélectionnée pour participer à un startup challenge qui lui permettra de présenter sa solution aux plus grands groupes du secteur. Parmi les nouveautés, la nouvelle version de Transpare propose de réaliser toute la transaction grâce à un système de messagerie privée et de stockage de documents. Il sera possible de suivre en temps réel les étapes du transport de sa marchandise pour anticiper la suite du voyage. Avec l’un de ses clients partenaires, Centrimex, elle travaille aussi sur un outil d’aide à la cotation du service. « Le service est accessible à tous, aux multinationales comme à la petite entreprise de textile », insiste Ali Messoudi. Pour se rémunérer, la société prélève une petite commission de 2,5 % sur chaque transaction.
Une grosse levée de fonds à la fin de l’année
Après avoir testé le concept en région Paca, Transpare veut élargir sa solution à tout le pays : « 2019 est l’année de l’industrialisation. On doit développer l’outil pour qu’il puisse gérer des milliers d’utilisateurs sans problème », annonce le dirigeant. Pour se financer, il vient de boucler un prêt bancaire et souhaite engager une importante levée de fonds à la fin de l’année. Et l’année prochaine, il s’attaquera à l’international avec « si il le faut des implantations sur les plus gros marchés comme l’Asie ou l’Amérique du Nord », avance Ali Messoudi. La start-up envisage également un side-project, une formation pour aider à devenir capacitaire de transport.
Alors que le monde du voyage est désormais dominé par les géants du numérique comme Airbnb et Booking.com, le transport des marchandises fonctionne encore par échanges de mail, voire par fax, entre les importateurs-exportateurs et les transitaires. Après un passage chez CMA CGM et le groupe Ziegler, Ali Messoudi, 27 ans, veut révolutionner le secteur en lançant la première plateforme numérique d’organisation du transport de marchandises.
Comparer les offres des transitaires en quelques clics
En juillet 2018, il a crée la société Transpare et s’est installé à Zebox, l’accélérateur de startups de la CMA CGM. Son application met les entreprises d’import-export en relation avec les transitaires pour trouver la meilleure offre d’acheminement de leurs marchandises. Il suffit de remplir un formulaire complet pour définir son besoin et les prestataires proposent alors leurs services sur la plateforme. « On leur permet de comparer en quelques clics les offres de plusieurs transitaires », explique Ali Messoudi. Transpare espère rapidement créer une véritable communauté qui échangera les bonnes pratiques et ses avis sur les différents transitaires. « On est dans l’économie des étoiles, avance le jeune patron. On regarde les avis et les commentaires des autres clients avant d’acheter un produit. Ce sera la même chose pour le transport des marchandises », estime-t-il.
La V1 officiellement présentée au SITL 2019
En six mois d’activité, il compte déjà une trentaine d’utilisateurs et a réalisé 300 000 euros de chiffre d’affaires pour une dizaine de salariés. Pourtant, sa plateforme digitale est loin d’être terminée. Transpare travaille en permanence sur de nouvelles fonctionnalités et présentera la V1 de son outil à l’occasion de la semaine de l’innovation transport et logistique (SITL) qui se tiendra fin mars à Paris. La jeune pousse marseillaise a été sélectionnée pour participer à un startup challenge qui lui permettra de présenter sa solution aux plus grands groupes du secteur. Parmi les nouveautés, la nouvelle version de Transpare propose de réaliser toute la transaction grâce à un système de messagerie privée et de stockage de documents. Il sera possible de suivre en temps réel les étapes du transport de sa marchandise pour anticiper la suite du voyage. Avec l’un de ses clients partenaires, Centrimex, elle travaille aussi sur un outil d’aide à la cotation du service. « Le service est accessible à tous, aux multinationales comme à la petite entreprise de textile », insiste Ali Messoudi. Pour se rémunérer, la société prélève une petite commission de 2,5 % sur chaque transaction.
Une grosse levée de fonds à la fin de l’année
Après avoir testé le concept en région Paca, Transpare veut élargir sa solution à tout le pays : « 2019 est l’année de l’industrialisation. On doit développer l’outil pour qu’il puisse gérer des milliers d’utilisateurs sans problème », annonce le dirigeant. Pour se financer, il vient de boucler un prêt bancaire et souhaite engager une importante levée de fonds à la fin de l’année. Et l’année prochaine, il s’attaquera à l’international avec « si il le faut des implantations sur les plus gros marchés comme l’Asie ou l’Amérique du Nord », avance Ali Messoudi. La start-up envisage également un side-project, une formation pour aider à devenir capacitaire de transport.