Les artisans taxis ne sont pas satisfais. Ils réclament la désactivation de l’application Uberpop. A cette demande, le ministre de l’Intérieur a rappelé, à la mi-journée depuis Marseille, que l’Etat était pour le respect de la loi. En l’occurence, la loi Thevenou sur les VTC qui confirme la neutralité d’Internet et qui donc interdit d’interdire un service numérique avant qu’il ne soit jugé sur le fond, à l’exception notable des réseaux pédophiles, voir selon argument, des réseaux terroristes.
L’Etat a porté plainte, a souligné Bernard Cazeneuve pour accélérer l’interdiction de l’applications mais « nous sommes obligés de respecter la loi et les délais de mobilisation de la justice » a-t-il souligné depuis la préfecture des Bouches-du-Rhône. Les taxis eux ne comprennent pas ces délais, d’autant qu’ils constatent l’impact sur leur chiffre d’affaires au jour le jour. Une voie sans issue ? Ce soir un rendez-vous est fixé à Paris entre le ministre l’Intérieur, qui a écourté son déplacement à Marseille, et les chauffeurs de taxi. Ces derniers se prononceront sur la suite du mouvement à la suite de cette rencontre.