Nicolas Lévy était présent jeudi 26 mai lors du colloque organisé à La Timone par Marseille Immunopole. Après son intervention sur son travail au service de la recherche sur les maladies rares, notamment la progéria, nous l’avons interrogé sur le grand projet qu’il prépare en coulisses baptisé Giptis, acronyme de Genomics Institute for Patients, Therapies, Innovation & Science. Concrètement, il s’agit de faire naître un lieu unique qui puisse accueillir l’excellence du territoire en matière de maladies génétiques rares, qu’il s’agisse des équipes en recherche fondamentale, appliquée ou de prise en charge des malades, et les partenaires industriels.
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Le fondement du projet réside notamment dans son ancrage métropolitain et méditerranéen. Giptis aura non seulement vocation à permettre à chaque malade issu des pays de la Méditerranée d’être pris en charge, mais aussi à essaimer son modèle d’organisation comme l’impact des recherches qui y seront menées, en particulier vers ceux qui en ont le plus besoin souligne Nicolas Lévy .
Repères :
Qu’est-ce que la recherche translationnelle ?“ Le concept de recherche translationnelle est apparu au cours des vingt dernières années et s’est imposé comme l’expression d’un besoin essentiel pour que les promesses de la recherche fondamentale se traduisent rapidement par une amélioration de la santé des individus et des populations ainsi qu’une meilleure prise en charge des patients. De ce fait, la recherche translationnelle en santé assure un continuum et constitue ainsi une passerelle directe et bidirectionnelle entre recherche exploratoire et recherche clinique en stimulant cette dernière par des innovations thérapeutiques, méthodologiques ou des outils d’investigation émanant de la recherche fondamentale, et réciproquement par la dissémination vers la recherche fondamentale d’observations nouvelles sur la nature et la progression des maladies.” Source : Agence nationale de la recherche.