Alors qu’un pic de pollution aux particules fines PM10 est observé depuis quelques jours dans certaines de nos villes, dont Marseille, plusieurs métropoles expérimentent des mesures d’urgence (circulation différenciée, forfait de transport en commun illimité, gratuité du covoiturage, interdiction des vieux diesels, …)
« À Marseille, les initiatives de ce type manquent : la vitesse limite de circulation a été théoriquement réduite de 20 km/h, pour un minimum de 70 km/h, pour la seule journée du 21 février » regrette Saïd Ahamada député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône.
« Il y a urgence : n’attendons pas. »
Il poursuit dans un communiqué diffusé jeudi 28 février. « Nous ne pouvons nous satisfaire du déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1. Je demande aux autorités de la ville et de la Métropole Aix-Marseille Provence, avec l’accompagnement de la préfecture des Bouches-du-Rhône, de s’inspirer des initiatives prises dans les autres métropoles pour mieux lutter contre la pollution atmosphérique des véhicules. La loi d’orientation des mobilités, en cours de discussion, appliquera une zone à faibles émissions sur la Métropole Aix-Marseille Provence. Mais il y a urgence : n’attendons pas cette loi pour protéger les Marseillais ! ».