Un noyau d’anciens de la gauche phocéenne pouvait laisser d’abord croire à une rencontre re-constitutive de la gauche plurielle : Eugène Caselli, Marie-Arlette Carlotti, Benoît Payan, Frédéric Rosmini pour le Parti socialiste, Jean-Marc Coppola pour le PCF, Christophe Madrolle (UDE), Christian Bruschi pour réinventer la gauche, Sébastien Barles, Aicha Sif pour les Verts, André Jolivet, élu de la liste Pape Diouf… « Ils sont venus ils sont tous là » ironisait un militant.
Puis, la salle s’est largement remplie d’un public plus jeune, d’intellectuels et responsables associatifs. La République en Marche était là, avec deux de ses députés de la ville, Saïd Ahamada, qui préparait son annonce de candidature du lendemain et Cathy Racon-Bouzon, le référent départemental Bertrand Mas-Fraissinet et de nombreux animateurs de comités.
Mais la réunion, qui mit une longue heure à démarrer, devait finalement révéler un divorce entre une partie de la salle et la tribune. Olivia Fortin avait rappelé son credo : « Marseille a besoin d’un changement et ce changement s’exprimera dans les urnes ». La réunion de vendredi soir s’inscrivait dans des étapes planifiées : d’abord l’analyse, puis les propositions, les débats et enfin les candidats et les partis.
« Qui va avec qui ? »
Après un plateau de débat sur le sondage de la Fondation Jean Jaurès paru dans Libération sur le sens de l’abstention à Marseille, vint le seul temps des questions de la salle. Et en fait de questions, il y eut des prises de position fermes et définitives de responsables de gauche pour affirmer d’emblée que tout projet pour Marseille devait être un projet « de gauche », portée par « la gauche » et « la seule gauche ». Autrement dit sans LREM. La sociologue Mathilde Chaboche ne put maintenir le débat sur l’abstention, tant la question préalable du «Qui va avec qui ?» semblait prégnante pour certains.
Le philosophe Marc Rosmini, l’un des porte-paroles de Mad Mars eut bien du mal à nuancer les propos de son paternel Frédéric et ce fut donc sans débat que Mad Mars a présenté sa dizaine de propositions programmatiques pour gérer autrement la Cité phocéenne. Puis Olivia Fortin conclut en donnant rendez-vous pour les États généraux de Marseille les 22 et 23 juin prochains.
Un noyau d’anciens de la gauche phocéenne pouvait laisser d’abord croire à une rencontre re-constitutive de la gauche plurielle : Eugène Caselli, Marie-Arlette Carlotti, Benoît Payan, Frédéric Rosmini pour le Parti socialiste, Jean-Marc Coppola pour le PCF, Christophe Madrolle (UDE), Christian Bruschi pour réinventer la gauche, Sébastien Barles, Aicha Sif pour les Verts, André Jolivet, élu de la liste Pape Diouf… « Ils sont venus ils sont tous là » ironisait un militant.
Puis, la salle s’est largement remplie d’un public plus jeune, d’intellectuels et responsables associatifs. La République en Marche était là, avec deux de ses députés de la ville, Saïd Ahamada, qui préparait son annonce de candidature du lendemain et Cathy Racon-Bouzon, le référent départemental Bertrand Mas-Fraissinet et de nombreux animateurs de comités.
Mais la réunion, qui mit une longue heure à démarrer, devait finalement révéler un divorce entre une partie de la salle et la tribune. Olivia Fortin avait rappelé son credo : « Marseille a besoin d’un changement et ce changement s’exprimera dans les urnes ». La réunion de vendredi soir s’inscrivait dans des étapes planifiées : d’abord l’analyse, puis les propositions, les débats et enfin les candidats et les partis.
« Qui va avec qui ? »
Après un plateau de débat sur le sondage de la Fondation Jean Jaurès paru dans Libération sur le sens de l’abstention à Marseille, vint le seul temps des questions de la salle. Et en fait de questions, il y eut des prises de position fermes et définitives de responsables de gauche pour affirmer d’emblée que tout projet pour Marseille devait être un projet « de gauche », portée par « la gauche » et « la seule gauche ». Autrement dit sans LREM. La sociologue Mathilde Chaboche ne put maintenir le débat sur l’abstention, tant la question préalable du «Qui va avec qui ?» semblait prégnante pour certains.
Le philosophe Marc Rosmini, l’un des porte-paroles de Mad Mars eut bien du mal à nuancer les propos de son paternel Frédéric et ce fut donc sans débat que Mad Mars a présenté sa dizaine de propositions programmatiques pour gérer autrement la Cité phocéenne. Puis Olivia Fortin conclut en donnant rendez-vous pour les États généraux de Marseille les 22 et 23 juin prochains.