Née au sein de la pépinière d’entreprises de Luminy à Marseille, Alphenyx a ouvert au mois de juin une nouvelle antenne à Montpellier pour élargir son réseau de collecte. La PME récupère et transforme des tissus d’origine humaine pour fournir les industriels de la pharmacie et des cosmétiques. Elle s’approvisionne auprès de la plupart des cliniques et hôpitaux de la région d’Aix-Marseille. Mais face à la demande croissante, le réseau local de fournisseurs arrive à saturation. Alphenyx a donc décidé de s’implanter à Baillargues, en banlieue montpelliéraine pour récolter les tissus des établissements alentours. Elle va travailler avec les hôpitaux de Montpellier, de Sète ou encore de Nîmes. Son nouveau site emploie actuellement trois personnes.
Alphenyx profite de la baisse des tests sur les animaux
Le fondateur d’Alphenyx, Vincent Lhermitte, est à l’origine spécialisé dans les prestations de service en recherche dans la culture cellulaire et l’isolation de cellules primaires. Lors d’un projet de recherche, il s’est retrouvé bloqué par manque de tissus humains. Il a alors l’idée en 2014 de lancer Alphenyx pour collecter de peau humaine issue de chirurgie esthétique et réparatrice pour répondre à la demande des laboratoires publics et privés. L’entreprise bénéficie d’une réglementation de plus en plus strict sur les tests animaux, désormais interdits pour la cosmétique et en recul dans la pharmaceutique. En 2018, son chiffre d’affaires a progressé de 12 % pour atteindre les 380 000 euros. Alphenyx emploie une douzaine de personnes à Marseille.