Nom de code : « Neomma » pour nouveau métro marseillais… la Métropole a lancé début 2018 un appel d’offres pour moderniser et automatiser ses deux lignes de métro qui datent de 1977 pour la première et 1984 pour la deuxième. Le montant du marché est estimé à 492 millions d’euros. Un joli pactole qui a attiré deux grands groupes spécialisés dans le transport ferroviaire : Alstom et Thales.
Alstom déjà choisi en septembre ?
Les deux candidats ont rendu leur offre finale au mois de juin dernier et la commission d’appel d’offres de la Métropole aurait finalement désigné le lauréat au début du mois de septembre. Selon des sources concordantes, il s’agit d’Alstom qui aurait notamment convaincu les élus avec son argument de création d’emplois en local. Alstom est implanté à Vitrolles et Aix-en-Provence avec une centaine de salariés. Les équipes provençales sont à l’origine du système de pilotage du métro parisien, un atout non négligeable pour le marché marseillais qui prévoit d’automatiser la totalité des rames à l’horizon 2025.
Les premières rames automatiques mises en service en 2023
Ni Alstom, ni Thales ne confirment pour l’instant la décision finale de la Métropole. Le Vice-Président délégué aux transports, Roland Blum, refuse lui aussi d’officialiser le nom du grand vainqueur « compte tenu des délais de recours rendant pour l’instant toute désignation non définitive. La procédure n’est pas close », précise-t-il à Gomet’. Le conseil communautaire devrait vraisemblablement valider la décision de la commission d’appel d’offres lors du prochain conseil métropolitain le 24 octobre prochain.
Le projet prévoit le remplacement des 36 rames existantes par 38 rames automatiques. Dans son calendrier, la Métropole prévoit la réception des premières en 2022 avec une mise en service qui démarrera en septembre 2023 sur la ligne M2. La totalité du réseau devrait être automatisé en 2026.