La société marseillaise TPF ingénierie a remporté le contrat de maîtrise d’œuvre pour réaliser l’extension du terminal 2 de l’aéroport de Nice. Elle va réaliser les études de conception prévues en 2018 et 2019 et le suivi de travaux de 2020 à 2023. Cette extension permettra de porter à 18 millions de passagers la capacité d’accueil de la plateforme azuréenne qui anticipe ainsi une hausse d’un tiers de son trafic à partir de 2021. Après le chantier, Nice pourra accueillir des gros porteurs de type A380. TPF-i a remporté l’appel d’offres en groupement avec Stéphane Aurel Architecture, SBP, Realog, spécialiste du tri bagage et le Bureau Michel Forgue. Le chantier mobilisera durant toute sa durée entre 100 et 200 personnes.
Les aéroports, un marché à conquérir pour TPF-i
TPF ingénierie a développé ces dernières années une expertise sur les infrastructures aéroportuaires. « Avec un trafic aérien croissant à un rythme de 3 à 5 % par an, les plateformes aéroportuaires évoluent sur plusieurs fronts : augmentation des capacités d’accueil, bâtiments et infrastructures intelligents, solutions durables. La dynamique de ces projets d’adaptation est fortement soutenue par les enjeux du développement économique et du rayonnement des territoires desservis par les aéroports. TPF-i intervient tant sur les infrastructures, que sur les bâtiments ou encore l’isolation acoustique », commente Frédéric Lassale, le président de TPF-i. L’entreprise intervient également sur les aéroports de Marignane, Bastia, Montpellier ou encore Toulouse.
Filiale du groupe belge TPF, TPF ingénierie emploie 500 personnes dans tout le pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2017. Outre les aéroports, elle intervient dans les domaines du bâtiment, des infrastructures, de l’eau, de la maintenance et de l’énergie. Elle a notamment participé à de nombreux chantiers locaux comme la création d’une boucle d’eau raccordée aux effluents de la station d’épuration de Marseille à côté du stade Vélodrome, au contournement routier de Martigues et Port-de-Bouc et à la réhabilitation de l’ancien centre de montage aéronautique Mercure à Istres. La maison-mère belge est présente, elle, dans 42 pays et emploie 4 200 collaborateurs.