Gomet’, média de territoire, porteur du débat local, publie régulièrement des contributions extérieures comme aujourd’hui avec celle du député UDE (Union des démocrates et des écologistes) des Bouches-du-Rhône (10e circonscription comprenant Gardanne), François-Michel Lambert sur les dernières actualités d’Alteo. Ces tribunes n’engagent pas la rédaction.
Le préfet de région vient de signer un arrêté autorisant à la société Alteo, leader mondial de production d’alumines de spécialité, implantée à Gardanne depuis plus de 120 ans, employant 500 salariés, de poursuivre son activité pendant six mois malgré un dépassement de certaines normes de rejets industriels en mer.
Effectivement en 2015, l’Etat avait spécifié à Alteo une obligation de respect à l’horizon 2021 de normes dans le cadre de ses rejets industriels en mer. En 2019 le Tribunal Administratif de Marseille a ramené ce délai au 1er janvier 2020. Malgré ses investissements et des innovations technologiques majeures, Alteo ne pouvait pas respecter deux des paramètres au 1er janvier 2020 (les autres étant respectés déjà).
Ces deux paramètres sont la DBO5 et la DCO caractérisant les propriétés d’une matière à capter l’oxygène de l’eau. Les normes appliquées à Alteo sur la DBO5 et la DCO sont celles de rejets en rivière ou étendue d’eau douce.
Il est avéré que ces deux normes, DBO5 et DCO, appliquées sur des rejets en mer Méditerranée n’ont aucun sens car il n’y a pas de risque.
François-Michel Lambert
Il est avéré que ces deux normes, DBO5 et DCO, appliquées sur des rejets en mer Méditerranée n’ont aucun sens car il n’y a pas de risque. Elles seraient même contre-productives pour une Méditerranée qui est sur-oxygénée. J’offre un bon repas à celle où celui qui me prouvera scientifiquement le contraire !