Christine Cabau-Woehrel (GPMM) rouvre la porte à la Ville de Marseille sur le hangar J1

La présidente du directoire du Grand Port Maritime de Marseille présentait mardi 20 janvier depuis les Terrasses du Port ses voeux à la communauté portuaire de Marseille. Christine Cabau-Woehrel (personnalité métropolitaine en octobre 2014 sur GoMet’), arrivée l’année dernière aux commandes du GPMM, s’est félicitée des résultats du port en 2014. Malgré une baisse générale, le trafic des conteneurs est en forte hausse. Et un plan stratégique de développement a été adopté.

Si les bassins Est sont toujours promis à un bel avenir industriel, notamment dans le « trafic inter-méditerranéen » Christine Cabau ne ferme pas la porte à d’autres activités, en particulier sur le hangar J1 que la Ville de Marseille souhaiterait acheter. Après les déclarations Jean-Marc Forneri, le président du conseil de surveillance du GPMM, qui avait en décembre dernier opposé une fin de non-recevoir aux velléités de la ville – « Le J1 n’est pas à vendre » avait-il déclaré provoquant déjà la colère de Jean-Claude Gaudin (consultez notre vidéo) – l’heure semble à l’apaisement. La directrice générale déclare être en concertation avec la ville de Marseille et que les deux institutions réfléchissent en  « symbiose » pour définir un nouveau projet.

La pression de Jean-Claude Gaudin ne faiblit pas

Lundi 19 janvier, lors de sa cérémonie des voeux à la presse, le maire de Marseille avait une nouvelle fois insisté sur la nécessité de faire évoluer cette zone qui s’étend de la Joliette jusqu’au Mucem pour en faire un nouvel espace dédié au tourisme. «Les investisseurs sont prêts à répondre rapidement à l’appel à projets que le Grand Port Maritime de Marseille a lancé. L’Etat ne peut tout à la fois prétendre vouloir mobiliser tous les moyens de développement et refuser d’engager en invoquant des prétextes fallacieux, ceux qui dépendent de lui…»  Et Jean-Claude Gaudin de lancer : « Qu’il donne donc les instructions nécessaires aux responsables du port qui sont sous son autorité. » Visiblement le message est passé.

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Christine Cabau-Woehrel : « Nous sommes en symbiose avec la ville.»