Le confinement serait-il aussi bénéfique à la qualité de l’air qu’on pourrait le croire ? Dans une note d’évolution publiée le 6 avril, AtmoSud relativise. En effet, même si l’association chargée de surveiller la qualité de l’air et les niveaux de pollution atmosphérique en Région Sud confirme la tendance observée dans son premier rapport du 26 mars à une forte diminution des polluants liés au trafic automobile – oxyde d’azote en tête, elle alerte sur la hausse continue du niveau de particules liée aux pratiques de chauffage à bois et de brûlage.
« La tendance des niveaux de particules observée précédemment se confirme. Les concentrations des particules augmentent : les niveaux de PM2.5 et des PM1 ont doublé » dit AtmoSud dans un communiqué de presse du 6 avril, expliquant : « Ces particules directement émises par d’autres sources de pollution, notamment le chauffage et le brûlage du bois, s’accompagnent par ailleurs de particules secondaires formées par l’arrivée de conditions printanières associant une hausse des températures, de l’ensoleillement et peu de vent ».
Le chauffage à bois et le « brûlage » des déchets verts, deux pratiques particulièrement nocives pour la qualité de l’air selon AtmoSud, qui appelle à « agir pour réduire la présence des particules dans l’air », non sans rappeler que « le brûlage de déchets verts est formellement interdit ». Quant au chauffage, l’association rappelle que les « les foyers ouverts dégradent la qualité de l’air », tant intérieur qu’extérieur, et incite à «privilégier l’utilisation du chauffage au bois lors des journées les plus froides ou à la nuit tombée ». Un travail pédagogique semble donc nécessaire afin de faire durablement changer les usages. En attendant, l’amélioration de la qualité de l’air en Région Sud reste relative en cette période de confinement.
Document source : l’étude d’AtmoSud
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