La Fnaim présente le bilan de l’activité 2020 du marché de l’habitat existant pour le département des Bouches-du-Rhône. « De par le contexte sanitaire puis économique, l’offre de biens a poursuivi sa baisse en 2020, les vendeurs préférant reporter la mise en vente de leur logement et donc leur projet d’achat à une période moins contraignante », écrit la Fnaim. Elle enregistre au total 28 000 ventes sur l’année soit une baisse de 6,9%. Marseille a concentré la majorité des transactions (13 087), loin devant Aix-en-Provence (2 243) et Arles (682).
Les prix augmentent à Martigues, Arles et Aix
Au niveau des prix des appartements, ils ont continué d’augmenter assez fortement sur Aix-en-Provence avec une hausse de 4% et un prix moyen au mètre carré à plus de 4 200 euros. Martigues connaît la plus forte progression (5%) et le prix au mètre carré dépasse celui de Marseille à 2 755 euros. Les prix arlésien augmentent également de 4,8 % avec une moyenne qui reste raisonnable de 2 150 euros le mètre carré. Pour Marseille, la hausse reste modérée à 1,8 % et un prix du mètre carré juste en dessous des 2 500 euros.
Un désir de campagne accentué par le confinement
Dans son bilan, la Fnaim relève que le confinement a accentué l’attrait pour les biens à l’extérieur de la ville « Durant les périodes de confinement, les sites des agences immobilières ont relevé ce souhait de la clientèle vers des biens hors grandes métropoles », indique la Fnaim. Elle note notamment une forte appétence des acquéreurs hors-département : « La sortie du deuxième confinement a bien été marquée par le retour d’une clientèle aisée venant du nord de l’hexagone souhaitant s’installer dans le département (Pays d’Aubagne, Pays d’Aix, centre Marseille…) ayant les capacités financières (après la vente de leur résidence principale) d’acquérir un bien avec extérieur dans le sud », avance-t-elle.
L’année 2020 a également été marquée par une forte présence des investisseurs sur le marché pour des biens entre 100 000 et 150 0000 euros « qui ont pu bénéficier de l’épargne forcée engendrée durant ces semaines de confinement laquelle a permis de pallier à la baisse de revenu de certains ménages ; associée à une perte de confiance dans les valeurs actions et à une baisse de la consommation, l’épargne ainsi réalisée s’est presque naturellement reportée vers le logement qui a ainsi conforté son statut de valeur refuge. » Le bilan complet en document source ci-dessous.