Le verdict des urnes souhaité au soir du 9 juin par Emmanuel Macron est tombé. Il est en défaveur du Président qui se trouve une fois de plus désavoué par les électeurs même si le score de la majorité présidentielle qui arrive en 2e position, limite la casse. Contre toute attente ce n’est pas le Rassemblement national, qui arrive en tête de ce second tour mais l’union de la gauche.
L’union de la gauche sous l’étiquette Nouveau Front Populaire crée la surprise. Les candidats de l’union de la gauche et divers gauche représenteraient la 1ère force politique avec 180 à 215 députés selon l’estimation de l’Ifop. Le Nouveau front populaire avait obtenu 20,04% au 1er tour, en seconde position derrière le RN.
La majorité présidentielle limite la casse. Elle devient la 2e force du pays avec 150 à 180 députés. Elle disposait dans la précédente Assemblée d’une majorité relative avec 245 députés.
En troisième position, le parti dirigé par Jordan Bardella et Marine Le Pen, obtient entre 120 et 150 sièges (contre 89 en 2022) avec les alliés emmenés par Eric Ciotti. Bien loin de la majorité absolue qui pouvait être envisagée après le 1er tour.
La 4e et dernière portion est constituée par Les Républicains. Déjà réduits dans la précédente Assemblée avec 74 sièges (y compris les divers droite), le parti déchiré entre la tendance Ciotti favorable à un accord avec le RN et un bloc qui refuse l’alliance avec l’extrême droite, le parti gaulliste perd encore de l’influence avec une estimation de de 60 à 65 sièges.
Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, partie de la coalition de l’Union du Front populaire a appelé le Premier ministre à se démettre : « Désormais les urnes ont tranche. Le Nouveau Front Populaire est prêt à gouverner. »
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