Ces deux là n’étaient pas forcément destinés à travailler ensemble. D’un côté China Moses, une voix chaude à l’américaine, entre afro jazz et blues, de l’autre André Manoukian au piano tantôt classique tantôt aux accents venus d’Europe orientale. Pourtant, le duo formé voici quelques années sur un album d’André Manoukian (« So in love » en 2010), monté sur scène depuis l’automne 2013 séduit sur son passage, de concerts en concerts à travers la France et au-delà. Prochaine étape à ne manquer sous aucun prétexte : samedi soir 27 août à Cassis dans le cadre de la nouvelle édition du Cassis jazz Festival.
Les deux artistes aux multiples activités (tous deux sont aussi connus pour leur participation des émissions télé ou radio) ne forment plus qu’un sur scène, au service du jazz et des « torch songs » joliment enveloppées par China. Une complicité qui s’affiche non seulement en musique mais aussi en sourire, tant les deux artistes sont aussi deux personnalités joyeuses et partageuses.
China Moses : « Sharing is caring »
« Sharing is caring » (« partager c’est aimer ») se plaît d’ailleur à dire China Moses, la fille de la chanteuse star Dee Dee Bridgewater. Née à Los Angeles, résidente à Paris et riche d’attaches familiales à Marseille (sa belle famille est installée sur les hauteurs de Vauban…) China connaît en effet mieux que beaucoup les vertus de l’échange et du partage. Rendez-vous donc indispensable samedi 28 août, dans le splendide théâtre de la Fondation Camarguo, à Cassis, balcon superbe sur la mer avec vue incandescente sur le Cap Canaille aux premières notes de piano…
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