Avec la convergence des technologies, même des industries traditionnelles comme celles du bâtiment et l’automobile se retrouvent en vedette au CES. Paul Atkins, journaliste spécialisé en finances et technologie, passe les nouveautés en revue.
L’équipementier automobile Faurecia en a ainsi profité pour annoncer un rapprochement avec le spécialiste du conseil Accenture dans le domaine de la voiture autonome. Dans la même optique et pour ne pas rater la prochaine avancée technologique, l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a annoncé la création d’un fonds de capital-risque d’un milliard de dollars dédiés aux investissements dans les nouvelles technologies automobiles. Les trois constructeurs visent notamment le segment crucial des batteries ainsi que celui du véhicule autonome. Côté produit, l’avenir de la voiture pourrait se présenter sans clé, selon Continental, le groupe allemand ayant présenté un système qui permet d’utiliser son téléphone pour louer, déverrouiller et allumer le contact d’un véhicule.
Dans un autre domaine de la mobilité, une jeune pousse français Postmii a également retenu l’attention des médias avec son triporteur mobile alimenté par un panneau solaire qui offre la possibilité à des touristes sur un lieu d’imprimer et de personnaliser leurs meilleures photos pour les envoyer immédiatement sous forme de carte postale.
Google Assistant partout
Parmi les autres annonces, on retiendra que la guerre entre Google et Amazon en matière d’assistants vocaux continue de plus belle. Google a annoncé qu’il avait conclu des accords avec des fabricants aussi divers que Lenovo, LG et Sony pour leur fournir Google Assistant sur leurs futurs appareils. Le fabricant de casques JBL a également annoncé l’intégration de Google Assistant à ses nouveaux casques et écouteurs sans fil. Du côté des jeux vidéos, Nvidia a fait sensation en présentant une nouvelle famille d’écrans géants, baptisée BFGD (Big Format Gaming Monitor), dotés d’une diagonale de 65 pouces et qui embarquent les technologies dernier cri de la marque.
Intel présente son processeur quantique
Sur le front de l’intelligence artificielle, Intel a également présenté son processeur quantique à 49 Qubits destiné à faire avancer encore un peu plus l’informatique vers le monde de la physique quantique et d’accélérer les puissances de calcul. Le groupe a également indiqué que son « processeur neuromorphique » Loihi, véritable réseau neuronal dont le fonctionnement s’inspire de celui du cerveau humain pour l’apprentissage, était désormais fonctionnel et qu’il serait testé par des partenaires cette année. On ne connaît pas encore ses applications pratiques mais Seven Dreamers a déjà sa petite idée. En partenariat avec Panasonic, la société a dévoilé lors du CES une machine baptisée Laundroid, sorte de placard virtuel capable d’ « analyser » le linge, de le trier et de le plier, au moyen de l’intelligence artificielle. Prix du produit : 16.000 dollars.