Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et Bernard Nos, président des Restos du Cœur des Bouches-du-Rhône (photo, crédit CD13), ont signé, mercredi 8 février 2017, une convention de partenariat portant sur la mise à disposition d’une Maison de la Solidarité pour l’accueil de jour des personnes sans domiciles fixes. La signature a eu lieu en présence de Didier Mamis, représentant le préfet des Bouches-du-Rhône, Marine Pustorino, vice-présidente déléguée à l’insertion, Xavier Méry, adjoint au Maire de Marseille, Patrick Padovani, adjoint au maire de Marseille, et René Giancarli, directeur du Samu social.
Le centre d’accueil pourra accueillir jusqu’à 150 personnes quotidiennement, avec leurs animaux de compagnie. « Cette structure totalement innovante est une première au plan national. Elle s’inspire du centre d’accueil de nuit qui avait déjà été ouvert le 17 janvier dernier, dans le 1er arrondissement, au cœur de l’épisode de grand froid qui avait touché le pays » explique le Département. « Cette nouvelle décision témoigne de la volonté très forte de la majorité départementale de renforcer les moyens nécessaires à la lutte contre l’exclusion et la précarité, afin de développer une politique de solidarité efficace. »
Le mois dernier, le Département avait également officialisé son soutien à la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, pour la mise en place d’une plateforme numérique solidaire contre le gaspillage alimentaire. Baptisé « ProxiDon », il s’agit également, d’un projet unique en France souligne le Département.
Violences conjuguales : 20 logements mis à la disposition des victimes
Martine Vassal et Lionel Royer-Perreaut, conseiller départemental, président de 13 Habitat, et Josette Gonzales, présidente de SOS Femmes 13, ont signé mercredi 8 février la convention de partenariat portant sur la mise à disposition de 20 logements dédiés aux femmes victimes de violences conjugales. « Avec cette nouvelle convention, le Département renforce encore son engagement pour la lutte contre les violences conjugales avec son office public 13 Habitat. En 2016, le Département avait déjà mis en œuvre un dispositif pour assurer le suivi psychologique des victimes et obtenir des mesures d’éloignement des auteurs. »
Téléprotection
Un partenariat avec le Parquet avait également permis de mettre en place la « Téléprotection grave danger », assurant aux femmes battues l’accès prioritaire aux services de police ou de gendarmerie dans le but de prévenir la récidive.