Après avoir fusionné toutes ses sociétés au sein d’une nouvelle entité baptisée Diamidex, le fondateur de l’entreprise spécialisée dans la détection de la bactérie Legionella pneumophila dans l’eau, Sam Dukan, franchit une nouvelle étape. Il a annoncé le 1er octobre une levée de fonds de 2,9 millions d’euros auprès d’un pool d’investisseurs essentiellement composé de médecins marseillais qui croient dans sa technologie : « Cette levée de fonds est pour nous et nos confrères une occasion de soutenir le développement d’une technique révolutionnaire en matière de marquage et d’identification des microorganismes vivants. La prévention des risques infectieux nous apparaît comme un enjeu sociétal majeur », explique le Dr Farid Mersali, médecin biologiste, soutien de la première heure de Diamidex. La société bénéficie également du soutien du fonds Rugby Angels, d’un prêt de 400 000 euros de Total développement régional et d’un abondement de 500 000 euros de Bpifrance.
Un déploiement international à grande vitesse
Cette levée de fonds doit notamment permettre à Diamidex d’accélérer la commercialisation de ses kits de détection de la légionelle. Depuis un an et demi, l’entreprise a vendu environ 2 000 kits essentiellement en France mais l’international se développe de plus en plus. Diamidex distribue notamment ses produits au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique en Hollande et s’apprête à passer sa première commande au Canada. Elle a signé également deux accords de distribution exclusifs avec General Electric pour les centrales nucléaires et les papeteries, et avec le hollandais Hatenboer pour le domaine maritime en Hollande et à Singapour. Parallèlement, Diamidex continue de travailler sur de nouveaux produits qui verront le jour l’année prochaine.
Une découverte majeure sera dévoilée en 2020
« L’an prochain, nous allons lancer au moins deux nouveaux produits dont un qui concernera une nouvelle bactérie », annonce Sam Dukan à Gomet’. Mais surtout, le scientifique prévient qu’il a fait « une découverte majeure » dans un domaine différent de l’activité historique de Diamidex « qui va nous faire changer de dimension », assure-t-il. Sans vouloir dévoiler la nature de sa découverte, il explique avoir déposé un nouveau brevet en février dernier qui serait sur le point d’être approuvé. Le nom de l’entreprise devrait même changer début 2020 pour marquer cette innovation. Le patron prépare d’ailleurs déjà la prochaine levée de fonds, plus importante, pour financer les travaux autour de cette technologie. Diamidex emploie désormais 30 salariés répartis entre Luminy et Meyreuil.
Liens utiles :
En savoir plus : DiamidexSam Dukan