Le Club de la croisière Marseille Provence publie une note sur « la transition éco-énergétique des navires de croisière à Marseille ». Un document d’une vingtaine de pages porté par Jean-François Suhas, le président du Club. Il affirme avoir voulu y expliquer « pourquoi il y a un transport maritime, à quoi il est destiné et [se] projeter vers la transition environnementale que tout le monde appelle de ses vœux. » L’objectif concret de la démarche est aussi d’en finir avec les idées reçues et le traitement parfois alarmiste des questions relatives à l’impact environnemental des paquebots de croisière.
Quelques centaines de voitures, pas un million
« Un paquebot à quai consomme entre 500 et 2 000 l/h de gasoil rapporté à celle d’environ. 7l/h pour une voiture ou de 60l/h pour un camion. Aussi, on comprend aisément qu’un paquebot à quai consomme l’équivalent d’environ quelques centaines de voitures ou quelques camions ou bus, souligne la conclusion du document. Le chiffre de 1 million comme on a pu si souvent le voir écrit, est totalement fantaisiste.»
Pour autant, le rapport ne nie pas la nocivité du trafic de ces navires. Il commence par l’expliquer pour ensuite étudier les différentes solutions existantes et en développement pour diminuer la pollution. Avec, notamment pour les compagnies de croisière qui opèrent à Marseille, l’installation de scrubbers sur tous les navires sortis au cours des trois dernières années des chantiers navals, l’utilisation de carburants dé-sulfurisés à l’approche des côtes et l’approche systématique à des vitesses réduites sur la rade ainsi que des manœuvres à puissance réduite.
Document source : La transition éco-énergétique des navires de croisière