Centrale de Gardanne: un cycle de réunions en préfecture pour « trouver des solutions ». Le sujet de la reconversion de la centrale de charbon de Gardanne est « très difficile, concède le préfet des Bouches-du-Rhône, Pierre Dartout à l’occasion de ses voeux à la presse, vendredi 25 janvier. Cela pose un problème social, d’emploi et de territoire et nous avons quatre ans pour traiter le sujet et trouver des solutions pour la centrale et pour le territoire. » Cela passe par l’organisation d’un cycle de réunion en préfecture des Bouches-du-Rhône, en présence d’élus, de parlementaires, de représentants des communes… La première se tiendra le 12 février et portera sur la sécurité des approvisionnements. Les autres porteront sur la centrale dans le cadre du projet territorial et le contrat de transition énergétique.
PLUi Marseille-Provence : Pierre Dartout prêt à aller jusqu’au contrôle de légalité. A la suite du drame de la rue d’Aubagne, se pose la question de l’intégration de nouveaux éléments liés aux logements dans le PLUi de la métropole Aix-Marseille Provence. Dans le cadre de la construction de ce document d’urbanisme, le préfet des Bouches-du-Rhône, Pierre Dartout, avait écrit à Jean-Claude Gaudin, alors président de la Métropole Aix-Marseille Provence. Un courrier dans lequel il fait un certain nombre de préconisations : sur le volet de production de logements, sur une bonne répartition entre PLA-I (prêt locatif aidé d’intégration) pour les familles les plus en difficultés et le PLS (prêt locatif social) dispositif intermédiaire qui permet à des personnes qui ont des revenus limités de se loger; puis sur une bonne répartition territoriale du logement social, notamment au sein de la ville de Marseille. Lors de sa venue à Marseille, le ministre du Logement Julien Denormandie s’est exprimé sur le risque de gentrification du centre-ville de Marseille. Pour lui, le centre-ville de Marseille doit rester un quartier populaire, de mixité sociale, et donc soumis à la nécessité d’y faire du logement social. « Nous veillerons donc à ce que ce PLUi respecte cette nécessité, et si nécessaire et c’est l’arme ultime, j’agirai auprès du contrôle de légalité. » L’enquête publique sur le PLUi vient de débuter, « et il est nécessaire que les gens fournissent des observations », insiste Pierre Dartout. A l’issue de cette concertation, d’autres décisions seront prises et la décision arrêtant le PLUi sera prise en assemblée métropolitaine. « Si nous jugeons que des choses ne sont satisfaisantes nous auront la possibilité d’exercer le contrôle de légalité, donc aller au tribunal administratif, mais j’espère qu’on n’en arrivera pas là », conclut le préfet.