[Médias] Un mois de février crucial pour La Marseillaise. La direction du quotidien La Marseillaise, en redressement judiciaire, a été entendue ce mercredi 31 janvier, au tribunal de commerce de Marseille. Le journal a obtenu un délai d’un mois pour faire valider son nouveau plan social, qui prévoit la suppression de 44 emplois sur 85. Le projet doit être déposé le 21 février et présenté le 28. Ce mois s’annonce crucial pour l’avenir de La Marseillaise comme l’a annoncé Alain Hayot, le président et directeur de la publication aux salariés et soutiens réunis ce mercredi 31 janvier au matin devant le tribunal: « C’est le mois de tous les dangers mais aussi de tous les espoirs. La direction a pris ses responsabilités. On viendra avec un projet ». De son côté, le syndicat SNJ-CGT craint une liquidation pure et simple : « Le président du tribunal a pointé des grosses insuffisances notamment financières et immobilières », assurait un représentant du syndicat qui estime, au contraire, que la direction « fait tout pour aller vers la liquidation. Le dossier a été rendu la veille pour ce matin ». Un projet alternatif «La Marseillaise en commun » porté par les salariés et la CGT, indépendamment de celui de la direction, devrait être présenté pour tenter de sauver La Marseillaise, dont le mot d’ordre reste « Résistants».
[Institution] L’AP-HM passe son grand oral. L’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille passe ce mercredi 31 janvier à Paris devant les auditeurs du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins (Copermo) pour présenter son projet de modernisation. La situation financière du CHU frôle la catastrophe : sa dette dépasse le milliard d’euros. Le plan de sauvetage élaboré par la direction est chiffré à 300 millions d’euros et qui prévoit la fermeture de plus de 230 lits et une suppression de 800 à 1 000 postes, dont 300 à 400 soignants. Le Copermo l’approuvera-t-il ? Le ministère de la Santé annoncera dans quelques semaines s’il soutient le projet de modernisation proposé par l’AP-HM.
[Santé] Au coeur de l’innovation cardiaque. Le congrès annuel High-Tech Cardio a débuté ce mercredi 31 janvier au palais du Pharo à Marseille. 700 professionnels sont réunis autour de la cardiologie interventionnelle. L’occasion de partager les pratiques mais également les résultats d’études entre spécialistes de la profession, français mais pas seulement puisque quelques-uns viennent de Belgique ou même du Moyen-Orient. L’innovation qui a apporté de profonds changements dans la profession sera également au coeur de ces trois jours de colloque. Il sera notamment question d’une technique qui consiste à remplacer la valve aortique sans ouvrir le thorax, en passant pas les artères fémorales. Des techniques qui permettent des interventions moins lourdes évitant ainsi les opérations à coeur ouvert pour les patients les plus fragiles.
[Délinquance] Aux Chutes-Lavie, des dealers occupent un centre pour… jeunes en difficulté. Depuis plusieurs mois, un réseau de vente de stupéfiants a pris ses quartiers dans l’enceinte d’un domaine appartenant à la protection judiciaire de la jeunesse, révèle Marsactu. Un lieu où sont accueillis des jeunes en difficultés, voire sous contrôle de la justice, via une unité d’éducation en milieu ouvert qui accueille entre 150 et 200 jeunes par jour mais aussi un centre éducatif fermé, un foyer, un centre d’insertion de 80 places et les locaux d’associations subventionnées par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le conseil départemental des Bouches-du-Rhône.Les personnels ont décidé ce mercredi 31 janvier de faire usage de leur droit de retrait.
[Société] La mosquée marseillaise « As Sounna » provisoirement fermée. Dans un arrêt rendu ce mercredi 31 janvier, le conseil d’Etat a confirmé la fermeture pour six mois de la mosquée salafiste « As Sounna », située au boulevard National, l’une des plus fréquentée de Marseille, rejetant ainsi le recours déposé par l’association représentant ce lieu de culte. En décembre dernier, c’est la préfecture de police des Bouches-du-Rhône qui avait décidé cette fermeture provisoire. Le conseil d’Etat reproche à cette mosquée de « diffuser des appels à la haine et à la violence contre les Chrétiens, les Juifs, les Chiites et les personnes adultères, en des termes particulièrement explicites ». La juridiction a encore argué « qu’au moins cinq fidèles sont partis rejoindre la zone irako-syrienne pour faire le jihad ».