« Des perquisitions ont lieu ce mardi 13 novembre dans les services municipaux de la Ville de Marseille, dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement de deux immeubles, rue d’Aubagne, le lundi 5 novembre », a déclaré le procureur de la République, ce jour, à l’AFP. L’enquêté a été confiée à la police judiciaire pour déterminer les causes exactes du drame et établir d’éventuelle responsabilités. Les enquêteurs ont ainsi perquisitionné en mairie central, au service urbanisme mais aussi au siège du bailleur social Marseille Habitat, qui avait racheté l’un des deux immeubles qui s’est effondré, au terme de dix ans de procédures. Des documents administratifs auraient été saisis, relatifs aux arrêtés de péril imminent.
L’enquêté a été confiée à la police judiciaire pour déterminer les causes exactes du drame et établir d’éventuelle responsabilités. Des dizaines d’enquêteurs sont mobilisés et ont déjà réalisé « énormément d’auditions », a précisé une source policière à l’Agence France Presse. Pour l’heure, elles n’ont débouchées sur aucune garde à vue et devraient se poursuivre encore de « nombreuses semaines ».
Parallèlement aux différentes expertises menées autour de ces immeubles déjà signalés pour leur état de délabrement, les enquêteurs continuent de s’intéresser aux gravats des immeubles à la recherche « de tout élément utile à l’enquête ». Plusieurs expertises et procédures judiciaires avaient été engagées et témoignaient de la fragilité des immeubles qui se sont effondrés entraînant la mort de huit personnes.