La secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a réaffirmé que les quatre dernières centrales à charbon françaises fermeront en 2022. Le territoire d’Aix-Marseille Provence est particulièrement concerné par cette mesure avec la centrale Uniper de Gardanne. Interrogée lundi 11 mars sur France Info, elle a rappelé que « c’était un engagement du Président de la République. Ça a ensuite été répété par les deux ministres de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot puis François de Rugy et c’est bien sûr toujours d’actualité ».
Le présentation en conseil des ministres du projet de loi reportée
Pourtant, ce même jour, le projet de loi sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui devait être présenté en conseil des ministres a finalement été reporté. « Ce n’est pas facile vous savez. Il y a un million de personnes qui ont de l’électricité grâce à ces quatre centrales à charbon. Donc c’est une décision qui n’est pas anodine, qui est très courageuse, qui est difficile aussi parce que derrière il y a des emplois, des personnes, des familles qui vivent du travail effectué sur ces centrales », s’est-elle justifiée.
Un texte voulu « plus ambitieux » par le gouvernement
« Le texte était prêt mais on voulait qu’il soit un peu plus ambitieux. On voulait se donner un peu plus de marge de manœuvre », explique-t-elle. Le gouvernement veut améliorer le projet de loi pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et pour y parvenir, il compte préciser certaines choses dans le texte de loi comme la réduction de la consommation d’énergie du pays de 20% et moins 40% d’émission de CO2 à l’horizon 2030. Concernant le passage du projet de loi à l’assemblée nationale, la secrétaire d’État affirme que le calendrier reste le même. Il devrait être examiné « d’ici à l’été », indique Brune Poirson.
Lien utile :
> Tous nos articles sur la centrale à charbon de Gardanne