Dans le cadre de l’enquête publique sur le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) Marseille-Provence, le groupe « Agir pour la Métropole » a formulé trois préconisations à l’attention du commissaire enquêteur. Les élus socialistes, radicaux, démocrates, progressistes et apparentés dressent trois grandes priorités. D’abord, rééquilibrer l’offre de logements sociaux par arrondissement à Marseille. Pour cela, ils proposent d’appliquer le taux légal de construction de 25% de logement sociaux à l’échelle des 16 arrondissements marseillais (Marseille est à 19% NDRL) « L’objectif est de réduire les inégalités entre les quartiers situés au nord, au sud et en centre-ville », indique leur communiqué de presse.
Deuxième enjeu : définir des objectifs clairs en matière de réduction de la pollution de l’air et des nuisances sonores. Enfin, pour le groupe « Agir pour la Métropole », le PLUI ne « porte pas de vision globale concernant la réduction des déplacements automobiles ». Pour limiter les rejets polluants liés à la circulation des véhicules, les élus proposent de développer des « solutions alternatives au tout-voiture », en inscrivant dans le « plan » « l’objectif de développer des espaces de circulation réservés aux modes doux, à proximité des zones d’habitat.»
Une proposition qui fait écho aux récentes critiques de l’opposition métropolitaine, à la suite des mesures annoncées par la Métropole, mardi 5 mars, pour améliorer l’accessibilité des quartiers de la Pointe Rouge et des Goudes.