Alors qu’une manifestation contre la poursuite des rejets d’Alteo est prévue ce samedi 30 janvier à 14h devant la préfecture à Marseille, le fabricant d’alumine de Gardanne Alteo dénonce un campagne de désinformation « visant à contester le maintien de l’activité industrielle de l’usine de Gardanne. » Une pétition demandant l’arrêt des rejets toxiques a recueilli près de 110 000 soutiens sur change.org.
Dans un communiqué Alteo considère que « les opposants à l’activité industrielle d’Alteo diffusent un certain nombre de contre-vérités » et apporte ses précisions : « L’autorisation accordée par le préfet ne prévoit nullement la poursuite des rejets de boues rouges en mer pour six ans. Conformément aux dispositions de cet arrêté, il n’y a plus depuis le 1er janvier 2016 de rejet de boues rouges en mer. Il a donc permis de tourner définitivement la page des boues rouges tout en maintenant l’activité du site. Le nouveau procédé d’exploitation du site de Gardanne aboutit à la réduction du flux de métaux rejeté de plus de 99% et constitue en cela une amélioration environnementale et industrielle majeure. »
Alteo, après avoir rappelé la tenue d’une procédure de consultation publique souligne en outre que l’arrêté préfectoral prévoit « un suivi renforcé notamment par la création d’un Comité de suivi de site et d’une Commission de surveillance et d’information sur le rejet marin. L’arrêté prescrit également la poursuite de l’amélioration de la qualité des rejets liquides résiduels afin de les rendre conformes aux normes en vigueur d’ici au 31 décembre 2021 au plus tard. »
Enfin Alteo assure s’être « résolument engagée dans cette voie et travaille en parallèle sur l’optimisation des procédés installés et sur la recherche de solutions complémentaires avec des spécialistes du traitement de l’eau. »
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