A l’occasion des journées de la transition écologique et de l’économie circulaire, le président de la Région Sud, Renaud Muselier, a inauguré lundi 16 décembre un nouvel accélérateur de start-up au pôle média de la Belle-de-Mai. L’Incoplex Green Sud va accompagner 14 entrepreneurs travaillant sur des projets autour de l’alimentation, les énergies renouvelables, la mode, l’architecture, l’agriculture, la gestion des déchets…
La première promotion a été lancée en juillet dernier. On y retrouve des start-ups comme Telaqua qui développe un système d’arrosage économe, R-aedificare avec sa plateforme de recyclage des matériaux produits par le bâtiment, HySiLabs, spécialisée sur la mobilité à l’hydrogène, Inalve qui commercialise une farine à base de microalgues riche en protéines, ou encore les Alchimistes qui collectent et valorisent les déchets alimentaires. Mais aussi Awahi, BioMiMetiC, Fuel Save, Isowat Provence, La Compagnie des bocaux, Myadi, Le Présage, Temps Gourmand et Smart Futures. Un deuxième appel à projets sera lancé en janvier 2020 pour un démarrage en mars.
Inco, un opérateur et un investisseur de la transition écologique
Cet accélérateur est opéré par le groupe parisien Inco créé il y a huit ans par Nicolas Hazard. Il a développé une trentaine de programmes d’accélération dans 35 pays à travers le monde (Etats-Unis, Afrique du Sud, Zimbabwe…) et y accueillent environ 500 start-up chaque année. Inco ne se contente pas de les accompagner, il finance aussi ces jeunes entreprises. Il dispose de deux fonds de capital-risque et de capital-investissement qui détiennent aujourd’hui près de 200 millions d’euros de capital dans 72 sociétés, avec des tickets fluctuant entre 500 000 et 5 millions d’euros. « Les solutions existent pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut maintenant aider les entrepreneurs au moins matériellement. Nous avons avons de l’argent pour les accompagner », clame Nicolas Hazard. Cependant, il n’est parti seul à Marseille. Pour lancer Incoplex green Sud, il s’est associé à la Région et Total développement qui apporte pour sa part 150 000 euros à l’accélérateur.