Interviewé mercredi 19 décembre sur France Inter par Léa Salamé, Bernard Tapie a estimé que le mouvement des Gilets jaunes “dit des choses que tout le monde pense ou a envie de penser”.
Le propriétaire du groupe La Provence souhaite voir le mouvement se structurer.:“Ils ont besoin de s’organiser de sorte que des têtes incarnent la volonté collective. Même s’ils ne pensent pas la même chose“, a-t-il déclaré.
Le patron du quotidien méridional va même plus loin: “Il faut leur donner l’assistance, des lieux dans lesquels ils peuvent venir et des gens qui vont leur donner le résumé de ce qu’ils ont dit. Point”.
Avant de poursuivre: “Nous, dans les rotatives, on peut réunir 2000 personnes. Je leur ai dit: “venez”.”
Mais ce sera sans la présence des journalistes: “On n’y sera pas. On ne parlera pas… Il faut les aider parce que si ça n’existe pas ça recommencera sous une forme encore plus violente”.