En marge de son déplacement à Marseille, pour annoncer les grands axes du plan gouvernemental sur la biodiversité (lire par ailleurs), Nicolas Hulot s’est exprimé sur la situation du fabricant d’alumine Alteo basé à Gardanne. S’il reconnaît que sur la question des rejets en mer « les choses s’améliorent et sont, semble-t-il acceptables, je n’ai aucune raison de le mettre en doute », il estime, en revanche, que le problème a été « déplacé », au regard « des événements récents ».
À la suite des épisodes de vents forts du 8 avril 2018, le site de « Mange-Garri » exploité par la société sur la commune de Bouc-Bel-Air, avait été à l’origine d’un incident de pollution de l’air de grande ampleur avec un envol de poussières sédimentables. Le maire de Bouc-Bel-Air, Richard Mallié, avait porté plainte. Pour Nicolas Hulot, « c’est un devoir d’arroser et de rigidifier pour éviter que le vent n’emporte ces poussières. L’entreprise a été prise en défaut et je préférerais que ce genre d’événement ne se reproduise pas ». Rappelant que l’autorisation d’exploitation de l’usine court jusqu’à 2021, il a demandé « fermement de proposer des pistes de solutions de valorisation de ces déchets pour que le volume n’augmente pas, car on arrive à un point de saturation ». Et d’ajouter : « ne doutait pas que cette entreprise est sous l’œil attentif et vigilant de mes services. »
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