Malbouffe, pollutions, exposition aux produits toxiques, lobbys … : un collectif de citoyens a décidé d’agir en organisant « une marche vérité et justice pour la santé environnementale » comme l’indique le communiqué de presse de l’organisation diffusé mardi 6 mars par Sébastien Barles, par ailleurs animateur du collectif Marseille en commun. Baptisée « les cobayes lancent l’alerte », elle reliera Fos-sur-Mer à Paris, entre le 1er mai et le 30 juin 2018.
Pour se renseigner et s’inscrire, deux réunions sont prévues lundi 12 mars :
– à 14h, au local de l’ADPLGF, 22 avenue Jean-Jaurès à Fos-sur-Mer,
– à 18h30, au Court-Circuit, 23 place Notre-Dame-du-Mont, à Marseille, pour la mise en place d’une coordination régionale de la marche.
Selon le collectif, les objectifs de la marche sont :
1) Rassembler les personnes isolées, invisibles et victimes dans leur travail, dans leur lieu de vie, dans leur alimentation, dans leurs soins… de produits toxiques, de produits de santé défectueux, de polluants dangereux pour la santé et les générations futures ;
2) Créer un mouvement citoyen et un éveil des consciences contre l’inertie des pouvoirs publics en matière de santé environnementale ;
3) Faire entendre la voix des victimes du système et de la capture scientifique et réglementaire des lobbys sur nos vies ;
4) Contraindre à l’action les pouvoirs publics sur cette 4e crise écologique, la crise sanitaire et environnementale qui compromet notre futur et celui des générations à venir ;
5) Réclamer Justice / réparation / reconnaissance / indemnisation des victimes de la crise sanitaire et environnementale avec l’inversion de la charge de la preuve (ce doit être à l’industriel de prouver l’innocuité de son produit et non à la victime de prouver le lien de causalité entre sa pathologie et le facteur de pollution ou le produit toxique) ;
6) Exiger une recherche, une expertise et une justice indépendante et refonder toutes les méthodes d’évaluation et d’homologation avec un contrôle citoyen ;
7) Renforcer la protection de la santé au travail en rétablissant les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).