Depuis bientôt un an, quasiment tous les séjours internationaux sont à l’arrêt. Cependant, certains étudiants gardent l’espoir de partir en échange à la prochaine rentrée académique. C’est notamment le cas de Simon Alazard, étudiant en deuxième année à Sciences Po Aix, qui compte partir un an en Russie. Pour le jeune homme de 21 ans, il n’est pas question d’effectuer sa troisième année d’études en France.
Passionné de voyages et d’aventures, Simon ne cache pas son enthousiasme à l’idée de partir en échange Erasmus cette année. Il a été accepté à l’HSE, High School of Economics, de St Pétersbourg, pour une année. Comme tous ses amis qui doivent se rendre en Russie, le jeune étudiant craint que sa mobilité soit annulée à cause des mesures restrictives qui ne se cessent de se succéder. Certains d’entre eux vont devoir effectuer leur mobilité en ligne. Heureusement pour Simon, des dispositifs seront mis en place par l’université d’accueil pour que ses cours se déroulent sur le site de l’école. Le jeune étudiant, a reçu un mail de l’HSE le lui ayant confirmé. « Je suis rassuré », lâche-t-il avec un grand sourire. « Sinon, je ne sais pas ce que j’allais faire », poursuit-il.
En effet, si tout ne se passe pas comme prévu, Simon se retrouvera dans l’obligation de décrocher un stage à l’étranger. Ce qui n’est pas chose facile en cette période particulière. Un stage qu’il effectuerait probablement en ligne, depuis la France ; ce qu’il veut à tout prix éviter. Effectuer cette immersion au pays des tsars s’avère très important pour le jeune homme. Pour lui, c’est une expérience enrichissante de partir à la découverte de nouveaux paysages, d’autres cultures. Il souhaite notamment s’améliorer dans la langue de Tolstoï (il a atteint le niveau A2/B1), langue qu’il apprend depuis deux ans.
Partir en mobilité Erasmus… à tout prix
Quand on lui demande s’il ne craint pas d’être confiné en Russie, il répond avec un fou rire : « La Russie n’a jamais confiné personne jusqu’à présent ». « De plus, il devrait être obligatoire de se faire vacciner sur le territoire russe d’ici le mois de juin », renchérit-il. Ce qui ne pose aucun problème pour le jeune homme qui compte bien se faire vacciner dans son pays. « Si je n’ai pas le temps de le faire avant mon départ […], je me ferai vacciner volontiers là-bas ». L’étudiant ajoute qu’il a toujours été pour la vaccination. « Pour moi, le vaccin sauve des vies. Ce n’est même pas une question de partir à l’étranger »
Simon est déterminé à se rendre en Russie peu importe la tournure des choses. Que les cours se déroulent à distance, ou en mode hybride, le jeune homme n’a qu’un désir : partir. C’est un assoiffé d’aventures. S’il n’est pas encore parti en échange académique avec son université, il a effectué à maintes reprises des mobilités indépendantes. Par ailleurs, il ne sera pas seul en Russie. Ses amis Julien et Alexandre seront quant à eux à Moscou. Ils sont aussi motivés que Simon pour effectuer ce voyage. Pour eux, « c’est une année qui donne envie d’intégrer Sciences Po Aix. »
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