La sortie de Sébastien Barles, l’adjoint à la transition écologique de Benoît Payan, contre l’inertie de la mairie en matière d’écologie (lire nos précédentes informations) n’a pas été du goût de tous les membres de son groupe au conseil municipal. « Il a parlé en nous englobant (groupe écologique et pluriel, NDLR) alors qu’il ne nous a absolument pas consulté » déplore un autre élu écologiste, Hervé Menchon, l’adjoint à la mer. « Ce n’est pas le moment faire ce genre de sortie » regrette-t-il. Même son de cloche du côté du président du groupe concerné Fabien Pérez: Sébastien Barles s’est exprimé en son nom et non au nom du groupe.»
Fabien Pérez : « LFI est une force politique qui a un ancrage local incontestable »
Mais le message de Sébastien Barles concernant la nécessaire ouverture de la majorité municipale à LFI semble faire plus consensus. Ainsi Fabien Pérez, estime que la majorité municipale ne peut ignorer LFI pour les municipales de 2026. « LFI est une force politique qui a un ancrage local incontestable. Par ailleurs, il est hypocrite de soutenir une alliance avec LFI pour les législatives de 2024 qui permet à la gauche d’arriver en tête et de jeter l’anathème sur LFI pour des élections locales… »
Et de poursuivre ses propos recueillis par Gomet’ : « La gauche à Marseille est plurielle, elle a des divergences mais un dialogue constructif et constant entre les différents partenaires doit conduire à un programme cohérent pour une ville au sein de laquelle les différences et les fractures se creusent… En 2026, le Printemps marseillais doit se transformer en nouveau front marseillais…»
Michèle Rubirola, l’ancienne çandidate du Printemps Marseillais et élue maire en juillet 2020 (avant de se démettre au profit de Benoît Payan en décembre) avait déjà pris des positions dans le sens d’un rapprochement avec LFI lors des dernières universités d’été des écologistes selon des informations publiées dans le JDD.