6e édition d’Agir pour le vivant à Arles : riposter au « carbofascisme » ?

La 6ème édition d’Agir pour le vivant, créé en 2020 par Actes Sud et l’agence Comuna se déroule à Arles du 23 au 27 août 2025. Ce nouveau rendez-vous se construit autour d’une constellation de thématiques pensées autour de l’écologie et des moyens d’agir.

Tour à tour, «  Un réel raconté ?, Ecologie Queer, Mobilisations terrestres, Infrastructure numérique: impérialisme global, ravage local » seront abordés dans différents lieux de la ville afin de multiplier les occasions de conversations libres et citoyennes.

La posture est clairement politique comme en témoigne le plaidoyer des organisateurs. « Cette année, l’envie de lutter plus encore contre ce sentiment d’impuissance politique grandissant et de construire des alternatives nous pousse à faire de la sixième édition d’Agir pour le vivant le lieu de la convergence et de l’organisation, afin de se donner collectivement des outils concrets pour passer à l’action. À rebours d’une écologie des petits gestes, il s’agit d’ouvrir un espace où se pensent et se politisent les conditions de l’autonomie et où s’expérimentent des solutions concrètes et pratiques, de manière collective et durable. »

Et d’ajouter : « L’ombre du carbofascisme (*) plane sur nos sociétés et il est plus qu’urgent d’organiser le renouveau démocratique, social et solidaire depuis une écologie ambitieuse et réconciliatrice. Il s’agira pour la sixième édition d’Agir pour le vivant de se faire le miroir de ce chantier planétaire. »

Le programme d’Agir pour le vivant

Liens utiles :

Le site Agir pour le vivant.
Agir pour le vivant dans les archives de Gomet’

(*)  Mot forgé par l’historien des sciences français Jean-Baptiste Fressoz. Le carborfascisme selon le réseau d’associations de solidarité internationale Ritimo, le carbofascisme « définit les partis et les dirigeant·es mettant en place des politiques autoritaires, usant d’une rhétorique nationaliste, voire raciste, et méprisant les enjeux écologiques au point de mettre en œuvre des politiques ouvertement écocides ». Source : Greenpeace