La députée des 13e et 14e arrondissements de Marseille a été condamnée ce matin par la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Une peine aggravée par rapport à sa condamnation en première instance, en mai 2013, où elle avait écopé de trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende assortie d’une peine d’inéligibilité de cinq ans.
La députée de la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, exclue du PS en 2013, était jugée pour détournements de fonds publics. En effet, la justice l’accusait d’avoir distribué des subventions pour un montant de 716 000 euros à des associations fictives dans le cadre de son mandat de conseillère régionale entre 2005 et 2008. Une démarche clientéliste dont elle s’était toujours défendue : « Ceux qui disent clients en parlant des gens ne comprennent pas », glissait-elle ainsi à La Provence.
L’avocat de Sylvie Andrieux a annoncé que sa cliente allait se pourvoir en cassation. Un dernier recours qui retarde l’exécution de la peine et, par conséquent, l’éventuelle organisation de législatives partielles.