Faire de Graffiti une machine de guerre des filtres
L’objectif de Graffiti est d’être une « machine de guerre des filtres ». Dans la prochaine version, qui devrait sortir en mars 2020, de nouveaux feront leur apparition pour monter le compte à une dizaine. Plusieurs idées sont dans les cartons – mais ne sortiront peut-être que plus tard. Parmi eux, le filtre « Vin » pour scanner une bouteille ou « Livres » pour obtenir toutes les informations sur un ouvrage, du résumé aux critiques littéraires en passant par l’avis des lecteurs. L’application restera à 90% gratuite. L’aspect payant pourra concerner l’achat de certains filtres. « On réfléchit encore à quel type d’abonnement ou de formule proposer », précise Marie Tors.
Sur le long terme, la start-up souhaiterait même… supprimer les filtres ! En apparence seulement. « Aujourd’hui, avant de scanner, il faut sélectionner le filtre correspondant à sa situation. L’idée est de zapper cette étape dans le futur et que l’algorithme le détecte tout seul lorsque l’utilisateur scanne quelque chose. Ça ne semble pas complexe sur le papier, ça l’est pourtant dans la réalité ».
650 000€ d’ici juin
Après un premier tour de love money pour se lancer, où les deux associés ont réussi à récolter environ 150 000€, Graffiti cherche désormais 650 000€ en BSA Air (pour bon de souscription d’actions, méthode qui permet de lever des fonds rapidement, sans figer de valorisation). Marie Tors sera d’ailleurs à Cannes cette semaine pour l’Ipem (International Private Equity Market), salon européen de l’industrie du capital investissement
Les contributions espérées financeront la R&D pour augmenter la puissance de son algorithme, mais aussi la phase de « growth hacking » pour booster son développement. L’objectif de l’équipe, qui compte pour le moment trois personnes en interne, est que l’application enregistre un nombre important de téléchargements dès 2020.
Lien utile :
> Graffiti parmi les lauréats 2019 du concours Med’Innovant