ATTENDRE BRÈVE SUR CANDIDATURE BERNARDINI AVANT DE PUBLIER
Pour le conseiller municipal LR d’Istres, Robin Pretot, le maire François Bernardini (DVG) utilise l’argent du contribuable pour finance sa campagne électorale. Mardi 8 janvier, le premier magistrat de la ville a profité de sa première cérémonie des vœux 2019 aux administrés pour annoncer sa candidature à sa propre succession aux municipales de 2020. Une méthode dénoncée par l’élu d’opposition sur Facebook le soir même. Il estime que « cette cérémonie qui se doit d’être avant tout un rassemblement républicain ». Et de poursuivre : « Les citoyens reprochent souvent aux élus de se préoccuper de leur réélection plutôt que de l’intérêt général. Ce soir à Istres, M.Bernardini leur a donné raison en confisquant cette première cérémonie des voeux 2019 pour annoncer sa candidature aux municipales, la transformant ainsi en meeting politique inapproprié… financé par de lourds impôts locaux ». En ce début d’année, la bataille pour la mairie d’Istres est bien lancée.
Le cahier de doléances municipal comme arme électorale ?
Robin Pretot avait déjà lâché une première salve sur le même thème suite à l’annonce par la mairie d’Istres le 4 janvier de l’ouverture d’un cahier de doléance à l’hôtel de Ville dans le cadre de la grande consultation nationale souhaitée par le gouvernement. « Dans un élan de communication pas tout à fait honnête, le Maire d’Istres prétend avoir décidé de mettre un cahier de doléances national à disposition des istréens, alors même que cette initiative existe dans la plupart des mairies à la demande du gouvernement, dans le cadre du grand débat censé éviter la grande débâcle. Et dans un élan d’opportunisme qui lui est décidément très familier, il ajoute un cahier de doléances… municipal. Décidé à ne pas laisser l’argent du contribuable financer la campagne électorale déguisée qu’entame M.Bernardini, je demande à ce que soit garanti l’accès le plus transparent aux résultats de cette consultation », exige Robin Pretot. Il demande également l’anonymisation des contributeurs au fameux cahier de doléance locale « afin d’éviter que les données personnelles, collectées à cette occasion ne soient utilisées en vue des élections municipales de 2020, comme le proscrit la législation », précise-t-il.