La 4ème édition du Jazz Cassis Festival a tenu toutes ses promesses. Une fois de plus, Christophe Maroukeyan, le directeur de Bleu Ciel Production, organisateur de l’événement, a eu du flair en programmant, après les stars Didier Lockwood (2014) et Michel Legrand (2015), un duo certes très télégénique, mais aussi et surtout, musicalement prometteur : le pianiste André Manoukian et la chanteuse China Moses. Les spectateurs chanceux (concert complet), venus en nombre garnir les gradins du théâtre de la Fondation Camarguo ne furent pas déçus. Le show fut chaud, entre mélodies, voix, standards du jazz, “torch songs”, confidences… et le cadre majestueux de la terrasse suspendue sur la mer de Camarguo. Une invitation à toutes les rêveries.
André Manoukian, ne s’y trompe pas en début de spectacle et salue le décor, la mer et les chanteuses qui le font tant rêver. Le teasing est parfait pour accueillir China Moses, jeune et dynamique crooneuse. La fille de Dee Dee Bridgewater porte désormais sa carrière de chanteuse en s’appuyant sur un vrai parcours artistique et des prestations scéniques toujours plus abouties. Sa performance à Cassis, portée par l’humour et les notes d’André Manoukian en témoigne. Un duo complice tant musicalement que dans la joute verbale pleine d’humour, de séduction et… d’amour. L’intelligence de l’un et de l’autre invitant sans cesse le public à partager ce moment de grâce. China rayonne : « Le monde est beau, les hommes sont beaux… Quand on le veut bien. » Message reçu.
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