Depuis le 14 novembre, le journal La Marseillaise / L’Hérault du jour est en redressement judiciaire. Après l’audience au tribunal de commerce le 7 avril, une solution semble s’imposer pour la pérennité du titre diffusé sur 6 départements (34, 30, 13, 84, 83, 04).
Après une période de concurrence entre deux offres, c’est celle des Editions des fédérés, portée par Pierre Dharréville, secrétaire du Parti communiste des Bouches-du-Rhône, qui semble pouvoir apporter la continuité du titre. Lors de l’audience, les porteurs de l’offre ont affirmé avoir enfin eu le soutien de plusieurs banques (Société Marseillaise de Crédit, CIC et la Caisse d’Epargne) “avec le concours du Fonds de développement économique et social, activé par le préfet de région et les fonds propres apportés par les repreneurs et une garantie de l’Etat à hauteur de 70%, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations et de la Banque publique d’investissement”, peut-on lire dans La Marseillaise.
L’offre de reprise prévoit le licenciement de 90 salariés, dans le cadre du plan social, sur les 208 employés du journal et la fermeture de 10 agences locales sur les 16 existantes. Décision définitive du tribunal de commerce le 15 avril.