Le partenariat entre Total et Ecoslops commence à prendre corps. L’entreprise parisienne vient de déposer sa demande d’autorisation d’exploitation pour la future unité de régénération de résidus pétroliers qu’elle projette sur le site de la Mède. « Nous espérons avoir une réponse favorable d’ici six à huit mois », annonce Vincent Favier, le directeur général d’Ecoslops. En fonction de la réactivité des autorités françaises, le chantier pourrait commencer au printemps prochain pour une durée de six mois environ. L’usine sera mise en service à la fin de l’année 2018.
Ecoslops prépare une levée de fonds
Le montant de l’investissement pour ce projet est d’environ 14 millions d’euros. Ecoslops prépare actuellement un tour de table auprès de ses partenaires financiers pour financer l’opération. L’entreprise compte lever un peu plus de 4 million d’euros, le reste étant prélevé sur ses fonds propres.
La future unité atteindra une capacité de production de 30 000 tonnes par an et se fournira en résidus d’hydrocarbures auprès des collecteurs du port de Marseille-Fos. A terme, elle emploiera une douzaine de personnes dont la moitié seront des salariés reclassés de Total. Le projet d’Ecoslops fait partie intégrante de la transformation du site de la Mède en bioraffinerie qui prévoit la suppression de 180 postes. Total fournira des prestations de services et mettra à disposition les utilités nécessaires au fonctionnement de l’unité.