À l’occasion de la présentation du nouveau code des investissements et du climat des affaires en Tunisie, une rencontre networking est organisée entre entreprises tunisiennes et entreprises régionales de Marseille Provence, mardi 4 avril à la Villa Méditerranée. Dans l’optique de cette rencontre, le consul général de Tunisie, Naceur Essid, s’est exprimé au micro de Gomet’. C’était à bord du Piana.
Quand l’économie tunisienne redémarre ! C’est le nom de cette conférence organisée à Marseille. Quelles sont les nouvelles opportunités économiques pour les entreprises de Marseille Paca ou les coopérations locales qui peuvent être scellées avec les entreprises tunisiennes ? Deux questions sur lesquelles les participants vont se pencher sérieusement. « La France est le premier partenaire économique pour la Tunisie, c’est également le premier investisseur, il y a donc des secteurs d’activités qui peuvent être développés », soulignait le consul général de Tunisie en France, Naceur Essid, lors de la présentation du guide Osez l’export.
Un ouvrage édité par Finances et Conseil Méditerranée, « partenaire important pour nous », reprend le Consul. C’est sous son impulsion que ce forum a été organisé, à l’occasion duquel sera présente une délégation d’hommes d’affaires tunisiens, conduite par Zohra Driss, présidente du comité des chefs d’entreprises Tunisie-France, de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica).
Plasturgie, BTP, énergies renouvelables, agroalimentaire, électronique… Des secteurs d’activités en quête de passerelles fructueuses. « C’est l’occasion pour ces chefs d’entreprises de discuter avec les partenaires français des possibilités de coopérations et de partenariats permettant ainsi de redonner un nouvel élan. Il faut, à mon sens, un peu plus d’initiatives et d’audace pour nos partenaires tunisiens qui vont investir dans d’autres pays d’Afrique, oubliant parfois que la France est une passerelle très importante. Il y a peu d’entreprises tunisiennes travaillant entre la France et la Tunisie d’ailleurs. Nous souhaitons qu’elles s’impliquent davantage parce qu’il y a réellement des opportunités. »