Du côté du député sortant Henri Jibrayel, c’est la mine des mauvais jours. Le socialiste, battu dès le premier tour parle d’ «Un tsunami» et considère «que face à cette vague-là, on ne peut rien faire. Ils veulent du renouveau, moi j’ai été balayé dès le premier tour. Mais je résiste, je fais presque 18% sur mon secteur. Je suis balayé comme quelqu’un qui n’a rien fait.»
Néanmoins, le désormais ex-député de la 7ème circonscription (quartiers Nord de la ville) se projette déjà dans l’avenir «Il faut reconstruire le parti socialiste qui renaitra de ses cendres. On aura besoin d’une opposition face à Macron. je ne suis pas persuadé que Macron ne fasse que des bonnes choses. Moi je suis un républicain, un démocrate, je suis resté fidèle à mon parti, je souhaite bon vent à tout le monde. Pour moi l’aventure continue, je suis conseiller départemental. Mon investissement a été sans faille, mais je respecte le suffrage universel. Je me soumets au vote du peuple. Maintenant, il faut reconstruire le parti et regagner Marseille.»