Maggi ne rempile pas
Le député-maire de Velaux (PS) ne candidate pas pour un second mandat. Âgé de 72 ans, il a décidé de ne pas se présenter à sa propre succession. Lors des dernières législatives, il était suppléant d’Olivier Ferrand, décédé en 2012 au début de son mandat. Jean-Pierre Maggi, alors maire de Velaux s’est ainsi retrouvé député de façon inattendue. À la place, c’est Clément Acar qui sera candidat, un avocat salonais inscrit au barreau d’Aix-en-Provence.
Mallié finalement pas candidat
Le maire de Bouc-Bel-Air, Richard Mallié, a laissé planer le doute jusqu’au dernier instant sur sa candidature. Nous vous annoncions hier qu’un accord avait été trouvé avec Bruno Genzana (candidat UDI investi dans le cadre de l’accord UDI-LR) en présence des ténors de la droite locale (Martine Vassal, Jean-Claude Gaudin, Bruno Gilles) lors d’une réunion jeudi 18 dans l’après-midi. L’équipe de Richard Mallié n’a pas nié cette réunion, mais a contesté tout accord synonyme de retrait de sa candidature au profit de Bruno Genzana. En fin de matinée, Richard Mallié nous annonçait personnellement avoir déposé son dossier de candidature en préfecture. Des sources concordantes nous apprenaient qu’il l’a retiré à 17h. La préfecture n’a effectivement pas enregistré sa candidature.
Une candidate En Marche face à Christophe Masse
Le suspense aura duré jusqu’à la dernière minute dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône. Christophe Masse, un temps pressenti pour être investi par le mouvement d’Emmanuel Macron, n’a jamais reçu l’investiture. Mais jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait aucun candidat En Marche face à lui. En fin d’après-midi, la liste officielle des candidats macronistes a été actualisée et le nom d’Alexandre Louis figurait dans la 3e circonscription. La liste préfectorale confirme cette candidature de dernière minute. Christophe Masse sera donc candidat sans étiquette, étant donné qu’Anne Di Marino a été investie pour le Parti socialiste.
Dissidents FN disséminés
Alors que le Front national est attendu avec de très gros scores lors de ces élections législatives, un certain nombre de dissidents d’extrême-droite originaires du parti frontiste se sont portés candidats, ce qui rendra la tâche plus difficile aux représentants officiels du PS. Vincent Vidal s’est par exemple glissé dans la 6e circonscription (sud de Marseille) suppléé par Laurent Comas. Il sera opposé à Guy Teissier (député sortant), Eléonore Leprettre (En Marche) et à Eleonore Bez (Front national).
Jacques Clostermann (dissident FN) s’oppose sur une circonscription très favorable au FN au candidat officiel, numéro 3 du parti au niveau national, Jean-Lin Lacapelle dans la 12e circonscription (Vitrolles-Marignane). À Salon (8e circonscription), c’est la conseillère départementale Christiane Pujol qui sera en dissidence face au candidat investi par le FN, Antoine Baudino.
Stéphane Ravier, sénateur-maire des 13e et 14e arrondissements, sera opposé sur ses terres à son ancien adjoint, Antoine Maggio qui a quitté le Front national en 2016.
Josyane Solari, conseillère municipale d’Aix élue sur la liste Aix Bleu Marine, candidate FN en 2012 sur la 14e circonscription (Aix-Nord) sera dissidente, face à la candidate officielle du Front national, Nathalie Chevillard. Nous l’évoquions déjà il y a quelques mois plus en détails.
Patrick Mennucci en grande difficulté
Le député sortant du Parti socialiste Patrick Mennucci (4e circonscription) est en très mauvaise posture pour conserver son siège. Un sondage pour France 2 le donnait hier éliminé dès le premier tour avec seulement 13% des suffrages exprimés face à Jean-Luc Mélenchon (35%) et Corinne Versini d’En Marche (26%). On apprend ce soir avec les listes préfectorales qu’une dissidence de son propre parti fera du mal à Patrick Mennucci. Il s’agit de Nora Akhazzane, qui était déjà candidate lors des élections départementales sur un canton recoupant une bonne partie de la circonscription, cette fois avec l’étiquette PS.