Marie-Arlette Carlotti a décidé de se retirer de l’élection législative sur la 5ème circonscription des Bouches-du-Rhône (Marseille 4/5) alors qu’elle est députée sortante. Suite à cette décision, de nombreuses réactions ont fusé, surtout de la part de la droite républicaine. Tout d’abord, c’est Yves Moraine, le candidat Les Républicains-UDI qui a publié un communiqué dans lequel il considère que Mme Carlotti «a ainsi pris acte de la situation réelle dans laquelle la gauche et le gouvernement auquel elle avait participé, ont laissé le pays et a pu mesurer, au cours de ses premières semaines de campagne électorale, le rejet dont ils font l’objet auprès de nos concitoyens.» Et à ce titre, il «salue sa décision» appelant les électeurs à se mobiliser en sa faveur.
Le sénateur-maire des 4ème et 5ème arrondissements, Bruno Gilles, s’est montré beaucoup plus véhément dans son communiqué : «L’explosion du Parti socialiste aura donc pour conséquence locale le retrait de la députée sortante Mme Marie-Arlette Carlotti. Après cinq années d’invisibilité, d’incapacité et de duplicité dans cette circonscription, à l’image du quinquennat de M. Hollande, la députée sortante s’aperçoit un peu tard du rejet que suscite sa candidature dans la population. En effet, la candidate qui aura cumulé tous les mandats depuis 1996 ne laisse aucune trace de son passage dans cette circonscription. Aucun projet, aucune idée. Incapable de se recycler dans la machine à faire du neuf « En marche », Mme Carlotti se retrouve face à son bilan catastrophique et n’a même pas le courage de se présenter devant ses électeurs. Aujourd’hui les masques tombent et le mandat du vide se termine dans la lâcheté la plus totale.»