À la tête de son entreprise éponyme, Aude Cayatte dompte le soleil pour particuliers, sociétés et collectivités. De La Ciotat à Tel Aviv, en passant par l’Italie, rencontre avec celle qui fait marcher le monde à l’ombre.
C’est au cours d’un séjour professionnel au Maroc, en 1999, qu’Aude Cayatte découvre les tentes de Touareg qu’elle ramènera d’ailleurs en France. Aude Cayatte travaille alors dans la décoration et l’événementiel depuis 1995 et « à ce moment là, j’avais envie de débarrasser les espaces des parasols » se rappelle-t-elle. En 2001, le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence fait appel à elle et à partir de là, un vent nouveau a soufflé dans ses voiles.
« On s’est installé à La Ciotat, on acheté des machines et on a commencé tranquillement » poursuit Aude Cayatte qui, dès lors, a eu l’idée de travailler avec les voiles de bateau puisque dans la famille Cayatte, tout le monde fait du bateau et « nous avons une irrésistible attirance pour le vent, le soleil et la mer. » C’est ainsi que l’Atelier Cayatte a lancé ce qui est devenu en quelques années un véritable phénomène d’aménagement extérieur et de décoration, depuis tant de fois copié mais jamais égalé : les voiles d’ombrage. Maisons, jardins d’enfants, écoles, places, entreprises, terrasses de restaurant… aujourd’hui près de 1 000 installations dans les airs sont signées Aude Cayatte. En France, en Europe et jusqu’à Tel Aviv. Toutes ces créations, qu’elles soient sur l’espace public ou dans la sphère privée, sont marquées du sceau de l’élégance.
Malgré une forte concurrence, les voiles d’ombrages de l’Atelier Cayatte se reconnaissent au premier coup d’œil par l’originalité de la palette et les combinaisons personnalisées. « Je ne fais que du sur-mesure. On m’a souvent proposé la facilité de fabriquer en Chine. Oui mais alors, qu’est ce qu’il me resterait à faire ? Rien. Je m’ennuierai… » Et l’atelier sait aussi faire une place à l’innovation comme les cabines de douche extérieure ou les tentes de médiation venues compléter un catalogue riche d’idées.
Voiles d’ombrage, solaires ou latines, quel que soit le nom, elles sont toutes fabriquées en toile PVC micro aérée chez Serge Ferrari à la Tour du Pin et sont garanties cinq ans par le fabricant. « Après, tout dépend de l’exposition. On peut les conserver jusqu’à huit ou dix ans si on en prend un peu soin et qu’on les démonte après l’été » comme le précise Aude Cayatte. Comme pour les voiles d’un bateau, il faut les laver et bien les sécher avant de les rentrer. Du coup, à la demande des clients, Aude Cayatte a développé un service après vente qui ne cesse de grandir. Celui-ci assure le démontage après saison et le remontage l’année suivante car, mine de rien, c’est un tout art que de la voile comme il faut.
Informations complémentaires :
> Atelier Aude Cayatte – ZI Athellia, 300 avenue des Mattes. La Ciotat
> Site internet : www.audecayatte.com