Une vingtaine de collectifs de quartiers et d’associations d’usagers, remettent en cause l’ensemble des politiques publiques menées par la mairie de Marseille depuis 25 ans dans un manifeste que Libération a publié jeudi 16 mai 2019. Dans le texte, que Gomet’ a pu se procurer en exclusivité, ces organisations et signataires parmi lesquels Christine Juste, porte-parole d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), donnent le ton dès les premières lignes : « nous ne pouvons pas laisser en place un système et des pratiques qui ne correspondent plus aux exigences éthiques et démocratiques de notre époque. » Le texte évoque un bilan qui fait de Marseille « la ville de France la plus polluée, la plus embouteillée, la plus sale, la moins bien entretenue, la moins bien gérée ».
Cet appel au rassemblement, un an avant les élections municipales, pour une « ville de la démocratie permanente », une « ville d’une vie sûre et digne pour tous, partout », une « ville de la transition écologique et énergétique », enfin pour une « ville de services publics de qualité », est publié sur le site de Libération. Les signataires invitent « les habitant.es, collectifs, militant.es associatifs, syndicaux, et politiques, les actrices et acteurs économiques et culturels » à s’unir et « à signer cet appel en faveur d’une liste unique».
L’objectif est le suivant : « gagner face au système en place, face à ses héritiers et face à l’extrême droite » grâce à une « liste unique pour le progrès social, écologique et économique ».