Le départ de la 40e édition de la mythique course à pied Marseille-Cassis était donné ce dimanche 27 octobre depuis l’enceinte du stade Vélodrome. Invitée à en donner le coup d’envoi, Martine Vassal, présidente LR de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, en a profité pour donner son point de vue – par voie d’un communiqué – sur une éventuelle vente de cette infrastructure, actuellement propriété de la Ville et dont certains appellent à la vente.
« Il y a des lieux symboliques qui nous unissent, qui touchent au cœur chaque Marseillais, et le Stade Vélodrome en est un » a déclaré celle qui est candidate déclarée à la Mairie de Marseille, ajoutant que « le Stade Vélodrome fait partie à part entière de notre patrimoine. Il n’est donc pas question de le vendre au tout venant et je suis scandalisée que l’on puisse dire que la Ville va vendre le stade ». En outre, elle promet d’agir avec « pragmatisme » si elle est élue à présider aux destinées de la cité phocéenne.
Réaction de Benoit Payan
Benoit Payan, président du groupe PS au conseil municipal de Marseille, n’a pas tardé à réagir à ces propos. Via un communiqué diffusé le lundi 28 octobre, il conteste la vision d’élue LR : « Si Martine Vassal a raison de rappeler que le Stade Vélodrome est un des symboles de la ville, cela ne doit pas nous exonérer d’une réflexion intelligente, moderne et efficace de l’argent public ! » écrit-il, déclarant que « flatter les sentiments, appeler aux symboles et arborer des totems ne peut pas se faire au détriment de nos piscines, de nos écoles, nos gymnases, nos bibliothèques ou nos stades de quartier ».
Martine Vassal refuse le débat sur l’avenir du Stade. Oui le #Vélodrome est un des symboles de notre ville, mais cela ne doit pas nous exonérer de regarder la réalité en face !
Ma réaction ⤵️ pic.twitter.com/fbYt0NMSEB— Benoît Payan (@BenoitPayan) 28 octobre 2019
« Oui, il faut vendre le Stade Vélodrome ! » clame-t-il, désignant deux repreneurs potentiels : « son principal et désormais unique utilisateur, l’OM, ou au seul échelon pertinent de financement et de gestion, la Métropole ». Il dénonce notamment une infrastructure « sur-facturée de 93 millions d’euros sur les intérêts financiers, la répartition de son financement actuel est un véritable scandale, une injustice terrible faite aux marseillais ». Un débat qui s’inscrit dans le contexte des élections municipales à venir, alors que M. Payan est engagé dans une démarche de rassemblement de la gauche au sein du Printemps marseillais.
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