Projet d’école nationale d’Etat-major des forces de sécurité intérieure
De sa longue carrière dans la gendarmerie, David Galtier tire un enseignement : « il faut une synergie des forces de sécurité au niveau départemental ». Il appelle donc à « multiplier les conventions entre police municipale et police nationale. Il faut aller voir les autres acteurs de la sécurité, il faut travailler ensemble », citant pêle-mêle « les forces de sécurité publique, la PJ, les CRS, les renseignements généraux ». Pour lui, c’est au niveau de la formation que le bat blesse : « il y a un chaînon manquant en matière de formation de toutes les forces de sécurité » détaille-t-il, avant de formuler une idée phare de la campagne de la candidate Vassal.
Pour remédier au « vide de formation des cadres départementaux de sécurité », il entend « proposer à l’Etat de réaliser cette grande école de formation qui n’existe pas au sein du ministère de l’Intérieur, et de la créer à Marseille », afin de « créer une synergie entre des cadres de gestion de crise, des gens qui vont travailler ensemble au quotidien, entre les pompiers, les policiers, les gendarmes ». Un projet qu’il voit comme « un équivalent de l’Ecole de guerre, une école nationale d’Etat-major des forces de sécurité intérieure ». Cette école serait hébergée au sein de la caserne de Muy, dans le 3e arrondissement de Marseille.