Le tribunal de commerce de Paris a rejeté vendredi 19 janvier le plan de sauvegarde des sociétés de Bernard Tapie, dont dépend le remboursement des centaines de millions d’euros accordés en 2008 dans un arbitrage qui lui vaut un procès en correctionnelle en mars à Paris, selon le jugement consulté par l’AFP. Par conséquent, le tribunal a converti cette procédure en un redressement judiciaire des sociétés GBT (Groupe Bernard Tapie) – actionnaire majoritaire de La Provence – et FIBT (Financière Immobilière Bernard Tapie), qui détient notamment l’hôtel de Cavoye, résidence parisienne des époux Tapie.
La décision du tribunal ouvre désormais une nouvelle période d’observation de six mois à l’issue de laquelle un plan de redressement pourrait être présenté. Le tribunal a pris cette décision, le plan « ne présentant pas une possibilité sérieuse pour les entreprises d’être sauvegardées. » « M. Bernard Tapie ne sera pas en situation de tenir les engagements qu’il a pris » estime encore le tribunal cité par l’AFP. Les évaluations des actifs de GBT et FIBT sont « très optimistes » et « supérieurs aux estimations de l’expert pourtant choisi par M. Bernard Tapie » note encore le juge selon la même source.