Un pas de plus vers la Chine pour Wiko. Le distributeur marseillais de téléphone fusionne avec son actionnaire principal Tinno, basé à Shenzen, qui détient déjà 95 % de lʼentreprise. Les deux entités seront désormais réunis au sein dʼun seul et même groupe pour imposer la marque Wiko à lʼinternational. Le chinois Tinno est présent dans une douzaine de pays via plusieurs marques de smartphones Androïd : Wiko en France, Blu en Amérique, Mobistel en Allemagne, Intex et Micromax en Inde, Lanix en Amérique latine…
Suite à cette fusion, la nouvelle équipe de direction de Wiko sera composée de James Lin en tant que président. Laurent Dahn, le fondateur de lʼentreprise marseillaise, prend le poste de vice-président senior. Le directeur général, Michel Assadourian, passe au poste de vice-président aux côtés de Julien Heang, un ancien de chez Danone qui rejoint Wiko également comme vice-président. Tinno est entré au capital de lʼentreprise marseillaise en 2012. Cette association lui a permis de se développer très largement au-delà des frontières. Sur une équipe de 500 salariés au total, elle emploie 200 personnes dans ses bureaux du 4 septembre à Marseille. La France ne représente plus quʼun tiers de son chiffre dʼaffaires, qui a dépassé les 500 millions dʼeuros en 2015, et elle exporte plus de 25 % de ses téléphones hors-Europe. Wiko a su imposer son modèle de téléphone low cost grâce aux offres sans abonnement devenant ainsi la deuxième marque la plus vendue en France. Depuis lʼentreprise a élargi sa gamme de smartphones avec des appareils haut de gamme à plus de 400 euros afin de conquérir un marché dʼutilisateurs plus exigeants.