« Je suis plus calme, mais je n’ai pas varié d’un iota. Je continue à dire que la métropole est un mauvais système et que c’est une catastrophe ». Et même, « une vaste connerie (sic). D’autant que ce n’est pas une métropole économique mais institutionnelle. Imaginez qu’on va être géré par 20 000 fonctionnaires », martèle Maryse Joissains Masini, pendant que se déroule l’élection du président de l’institution. Pour autant, elle semble un peu apaisée. « Jean-Claude Gaudin m’a téléphoné avant-hier. Mais je ne rentre pas dans le rang. Je suis comme j’ai toujours été. On va réclamer ce qui nous revient ».
A-t-elle voté pour le maire de Marseille ? « J’ai dit ce que je devais dire à mes ouailles, de voter pour le patron politique », répond-elle sans prononcer le nom de Jean-Claude Gaudin.
Si je suis dedans, c’est pour le pognon
>« Je suis dedans, mais je suis dehors. Dedans, c’est pour le pognon (sic), pour avoir les financements que le Pays d’Aix mérite. [….] Pour avoir des financements, pour avoir voix au chapitre, et parce que je ne veux pas que le train passe sans moi. Je ne pense pas que les Aixois seraient contents que je sois bloquée dans une attitude. Je ne suis pas quelqu’un qui s’agite sans avoir besoin de résultats. Dehors, c’est pour continuer à contester. Je vais continuer à me battre pour qu’il n’y ait pas cette métropole. » Et de continuer à vouloir organiser un référendum, en septembre. « On sera en plein dedans » assure-t-elle sans se démonter.
Maryse Joissains Masini